J’ai testé pour vous créer du contenu jusqu’à l’épuisement

1. Produire du contenu jusqu’à l’épuisement : comment on en arrive là ?
2. Pourquoi il est difficile de freiner sa production de contenus
3. Reprendre le contrôle sur sa création de contenu

Produire du contenu jusqu’à l’épuisement : comment on en arrive là ?

Créer du contenu, j’adore ça et je ne pourrais pas m’en passer 💛. Par conséquent, ça n’a jamais été un problème d’être prolifique en la matière. J’en ai fait mon métier pendant longtemps. Je continue d’en produire chaque semaine ici, sur les réseaux ou par email. Bref, je fais partie des gens qui pensent que la création de contenus est aussi plaisante à réaliser qu’efficace pour atteindre ses objectifs professionnels ✌️

Cela dit, kiffer la production de contenus ne m’a pas empêchée d’arriver à un trop-plein par le passé. Trop d’idées, trop de contenus à orchestrer, à produire, à planifier, à surveiller… Deux causes à cela :

1️⃣ Crouler sous ses propres idées de contenus : si je peux te certifier une chose, c’est que je me félicite d’avoir concentré la majorité de mes efforts sur deux canaux pendant des années. C’est-à-dire : le blog que tu consultes actuellement et Instagram (bon, il y a aussi la newsletter c’est vrai 😇). Si je m’étais engagée (envers moi-même) à créer d’autres formats comme une chaîne Youtube, un podcast, etc. J’aurais tout simplement pété les plombs !

Et pourtant, mon calendrier éditorial sur le blog ou Instagram était tout de même BLINDÉ, et il l’est toujours. Mais à l’heure actuelle, j’ai trouvé mon organisation idéale pour produire tous ces contenus, et c’est très satisfaisant pour moi. Car je sais une chose : je vais pouvoir aider au moins 1 humain sur cette planète grâce à mon contenu 🙌

👉 Le piège dans lequel je me suis mise toute seule a été de me dire : “Ok Julia, vide ton cerveau sur le blog et explore tous les sujets qui te parlent !”. Sauf que (spoiler) : ça ne s’arrête jamais ! 🥲 Il y a toujours quelque chose à dire pour aider quelqu’un et toujours de la nouveauté sur le web. Verdict : il vaut mieux tenir sur la durée que sprinter et s’essouffler en créant trop de contenus d’un coup 💡

2️⃣ Se consacrer aux contenus de ses clients : si tu es toi-même en charge de la création de contenus pour tes clients, alors tu sais déjà où se situe le “problème”. S’investir à fond dans ses missions et créer le meilleur contenu qui soit pour autrui, c’est très satisfaisant quand c’est ton métier/ta passion. Mais ça devient aussi épuisant lorsque tu multiplies les contrats, même si ça signifie le développement de ton activité et de tes revenus. Soit ton cerveau ressemble à un raisin sec, soit tu délaisses ton propre contenu pour te soulager.

👉 La solution a vite été trouvée lorsque nous sommes passées en société avec Julie : des contrats clients qui se comptaient sur les doigts d’une main pour nous concentrer sur nos propres contenus & projets. On est bien d’accord : ce n’est pas envisageable pour tous les entrepreneur.e.s du domaine 😬

Pourquoi il est difficile de freiner sa production de contenus

Se rendre compte qu’il y a trop à faire, c’est une chose. Il faut surtout identifier les solutions à mettre en oeuvre, et je t’en parle juste après. Car avant cette étape, il faut bien comprendre que le mindset a toute son importance dans une production de contenus à outrance 🧠

La principale question à se poser selon moi : de quoi as-tu peur lorsque tu crées du contenu sans jamais t’arrêter ? On en revient généralement aux fondements même de la production de contenus : elle est un moyen d’acquérir de la visibilité et des clients. Et en tant qu’entrepreneur.e, ce sont deux choses indispensables pour faire perdurer notre activité, on est d’accord. Il est donc très facile d’en arriver à la conclusion que moins de contenus = moins d’opportunités. Et c’est ainsi que l’on se retrouve à multiplier les canaux, à écrire sans jamais s’arrêter et à se poser des objectifs difficiles à tenir sur la durée 👀

Au-delà de cette crainte de ne pas en faire suffisamment pour atteindre ses objectifs, on retrouve aussi la culpabilité de délaisser son audience. Et c’est normal, tout va très vite sur le web et des milliers de contenus sont postés chaque MINUTE. Par conséquent, on peut facilement croire que ne rien poster pendant des jours revient à disparaître totalement de la surface de la Terre (le fameux méchant algorithme 👀). Ou même que notre audience ne nous pardonnera pas ne serait-ce qu’une courte absence. Ce qu’on s’inflige à soi-même pour contrer cette croyance : en faire toujours plus, tout le temps 😅

👉 Prenons l’exemple des réseaux sociaux : si je prends l’engagement de publier 3 posts par semaine sur Instagram, c’est cohérent avec mes objectifs certes. Mais le calendrier de la vie ne s’arrête jamais. Par conséquent, j’étais capable de produire des publications Instagram jusqu’à l’épuisement (le raisin sec 🧠) pour ne pas poser de lapin à mes abonnés.

Reprendre le contrôle sur sa création de contenu

Faire une pause ou alléger sa production de contenus, ça demande donc une certaine force mentale quand on a pris l’habitude de créer énormément. Heureusement, il existe bien d’autres solutions pour ne plus en arriver à cette fatigue (même si elle est accompagnée de plaisir ☝️).

• Revenir à l’essentiel : toutes les solutions anti-surmenage du monde ne seraient pas efficaces sans une stratégie de contenus adaptée. Je t’ai déjà confié n’avoir sélectionné que deux canaux de communication pour commencer. Et c’est exactement ce que je te conseille si tu es noyé.e dans ta production de contenus. Reviens à la simplicité > sélectionne les canaux vraiment efficaces > maitrise 1 ou 2 types de contenus avant de voir plus grand 🤗
• Organiser et planifier sa production de contenus : au fil du temps, j’ai vu et revu mon propre système d’organisation pour structurer la manière dont je crée du contenu. Aujourd’hui, ça passe principalement par un espace Notion optimisé. Il nous offre une visibilité globale sur notre planning éditorial (tous formats et canaux) et nous fait gagner du temps sur le process de création.

⬆️ Un calendrier éditorial classique chez J&J

• Recycler : trouver et développer sans cesse de nouvelles idées, c’est certes captivant mais c’est aussi énergivore. Et je ne vais pas te mentir, même si j’ai beaucoup de choses à dire à mon audience, il m’arrive aussi d’être à court d’idées. Plutôt que de me torturer, je mets en place une veille efficace et je recycle du contenu. Ton audience à toi ne se souvient probablement pas de chacun de tes contenus (et elle ne voit sans doute pas tout systématiquement), libre à toi de recycler intelligemment pour gagner du temps et de l’énergie ! Transforme un article de blog, réactualise un ancien contenu, aborde-le sous un nouvel angle, etc. 📦
• Sous-traiter une partie de tes contenus : ici, on parle des contenus produits pour soi-même, bien qu’il soit possible de déléguer des missions clients en tant que Social Media Manager. Dès lors que tu en as la possibilité, je t’assure que confier une partie de ton cerveau à d’autres personnes investies, ça fait un bien fou !
• Reconnaître ses limites : si tu estimes crouler sous les contenus pour toi ou tes clients, il faut parfois apprendre à lâcher-prise en acceptant tes propres limites. Apprendre à dire non à certains contrats clients, revoir ta capacité maximum de travail, déléguer même ponctuellement… Ici, il n’y a pas 1000 solutions à part se rendre à l’évidence : tu ne peux pas te dédoubler 🤗

Je termine en te disant que le burn-out du contenu chez un.e entrepreneur.e, ça peut arriver plus vite que tu ne le penses et même si tu prends énormément de plaisir dans la création. Ton cerveau a besoin de repos et de recul. N’hésite jamais à revoir tes process et ton fonctionnement, à balayer certaines croyances. Et pourquoi pas à revoir ta stratégie pour mieux prioriser ✌️