Billet collaboratif : ils ont tout quitté pour devenir freelance
Tous les entrepreneurs et freelances ont une histoire et une approche différentes au moment de faire le grand saut ⚡️ Aujourd’hui, on aborde différentes manières de se lancer dans l’entrepreneuriat, qu’il s’agisse de démission, de réorientation professionnelle, ou même de déménagement à l’autre bout de la planète 🌏
Et pour ça, on a invité plusieurs indépendantes (eh oui, il n’y a que des femmes dans ce billet collaboratif 😂) à nous parler de leur décision de changer de vie. Elles nous expliquent comment et pourquoi elles sont devenues indépendantes, quelles ont été leurs réussites, leurs échecs, leurs craintes… et leurs meilleurs conseils ! Merci à toutes ces entrepreneures d’avoir accepté de nous parler de leur parcours et de partager leurs expériences variées 🙌
Si toi aussi, tu réfléchis à tout quitter pour devenir freelance : voici un bel échantillon de freelances qui ne regrettent rien de leur choix 😎
Marine – Social media manager
Hello, moi c’est Marine Schmitt, je suis social media manager engagée et j’accompagne les entreprises dans le domaine éco-responsable et du bien-être à faire fleurir leur communication sur les réseaux sociaux 🌱. Avant, j’étais consultante en communication en CDI dans une grande SSII, dans le secteur aéronautique à Toulouse. Il y a un an et demi, j’ai tout plaqué avec mon copain et le chat sous le bras, et on a déménagé à 17 000 kilomètres en Nouvelle-Calédonie. Ça fait à présent 7 mois que je suis 100% freelance engagée !
Pour la petite histoire, 2 mois avant de m’expatrier au bout du monde, je n’en avais pas la moindre idée et je ne situais d’ailleurs pas très bien ma petite île dans le Pacifique 🌏. En 2019, je suis donc salariée dans un poste confortable avec une équipe que j’adore mais dont le secteur ne m’anime pas entièrement (bon ok, pas du tout). Je suis une férue de sport et de yoga, écologiquement engagée, végétarienne mais à l’époque nous étions à deux doigts d’acheter un appartement et la question de changer de travail ne se posait pas.
Et puis une super opportunité professionnelle s’offre à mon copain et on décide de tenter l’aventure au bout du monde. On a du flair, nous partons mi-janvier avant le début de la pandémie et on découvre la vie sous les tropiques ! 🌴
Rapidement, je trouve un poste en agence de communication qui me permet de bien connaître ce nouveau territoire mais l’envie de pouvoir travailler avec les client.e.s que j’ai choisi.e.s et en aménageant mon emploi du temps comme je le souhaite trottine dans ma tête. Au bout de quelques mois, je décide de mettre mes compétences au service de projets éthiques et responsables qui me tiennent à cœur et deviens freelance.
Après plusieurs mois d’activité, je peux le dire, c’est une des meilleures décisions de ma vie ! Rien que ça. Ma charge d’activité est parfois encore en dents de scie mais je travaille uniquement avec des personnes qui me font vibrer et avec qui je contribue à un monde plus positif.
Si je devais te donner un conseil, ça serait de bien construire ton business plan et d’avoir un peu de sous de côté en cas de pépin. Mais sinon, il faut surtout OSER ! Il n’y a pas de moment parfait, c’est toi qui vas créer tes propres opportunités 💪🏼
Vanina – Coah pour les professionnels
Après 15 ans dans le domaine du capital risque, dernièrement en tant que secrétaire générale d’un fonds, je suis devenue coach à 100% en 2021. J’interviens sur des problématiques professionnelles essentiellement.
Ma décision de quitter un job « parfait » pour devenir indépendante a principalement été guidée par un sentiment croissant de bore-out. Puis un signal fort : une douleur de dos puissante et durable. Enfin, le curseur majeur dans mon choix a été de considérer que la prise de risques était dans l’inertie plutôt que dans le changement. Toutefois je n’ai pas tout quitté sur un coup de tête. Je suis passée par une période de double activité avec d’une part mon temps plein et d’autre part une formation, puis la création d’une micro-entreprise pour exercer le coaching professionnel en mode side project 🤓
Mon entourage a eu des réactions mitigées. J’ai pris le parti de laisser glisser les réactions négatives. Elles viennent souvent de personnes qui projettent leurs peurs sur les autres. Aujourd’hui, je n’ai aucun regret parce que je crois que j’ai toujours été allergique au salariat sans vouloir, savoir, oser faire autrement. Depuis que je ne suis plus salariée, c’est vraiment l’euphorie ! Légèrement extrême ? Non, juste vital.
J’adore le fait de raccourcir au minimum la chaîne de décision entre mes idées et envies (créatives, stratégiques) et leur exécution. J’adore le fait que chaque action engagée ait un impact direct sur mes résultats. C’est intense, mais tellement stimulant. Enfin, depuis toujours l’endroit où je travaille le moins bien est le bureau (surtout après les transports). En étant indépendante je peux gagner en fluidité sur mes temps et lieux de travail et ainsi combiner au mieux motivation – productivité – organisation – liberté 🌴
Les difficultés vont peut-être survenir avec les fluctuations de chiffre d’affaires, ou au moment de faire des choix stratégiques complexes. Aujourd’hui je n’en suis pas là.
Si j’avais en face de moi une personne qui hésite à changer de voie, je lui dirais de déconstruire les injonctions, d’écouter son intuition et son corps, de ne pas considérer que changer de voie c’est faire table rase du passé, mais plutôt bâtir un étage de plus à une construction faite d’expériences, et de persévérer ! Je vois plutôt les virages professionnels comme des tremplins sur lesquels cranter les avancées sans relâche, que comme des coups de baguettes magiques.
Clem & Mumu – Créatrices de Voyage en roue libre
Hello, nous c’est Clem et Mumu ! Nous avons créé Voyage en roue libre pour aider les créateurs à devenir indépendants (et nomades). Nous avons monté une agence de communication suite à nos activités en freelances. À côté de cela, nous sommes formatrices et vidéastes. Nous convertissons un autobus jaune (comme le bus magique) en espace de production, espace de formation et lieu de vie nomade 🚌
Je (Clem) suis directrice de création. Depuis 2008, j’ai toujours été freelance en parallèle de mes autres activités. Mumu a travaillé pendant 10 ans dans une grande entreprise en partenariats culturels et sportifs. Elle a fait ses études entre la Malaisie, l’Inde, la France et le Canada.
Sauf qu’être employées, ce n’est vraiment PAS notre truc… En 2014, j’étais au bord de l’implosion : j’ai tout plaqué pour devenir directrice artistique freelance en faisant un tour du monde 🌍 L’enjeu : combiner lancement d’entreprise et un voyage à temps plein avec un rythme intensif (à ne pas faire). Après mon retour, on m’a proposé un emploi qui ne se refusait pas. J’ai gardé des clients et préparé ma deuxième démission. J’ai misé sur les projets perso réalisés en collaboration avec Mumu pour fabriquer une rampe de lancement.
De son côté, après le retour du tour du monde, c’était devenu insupportable de retourner dans la routine du boulot. Mais Mumu avait peur de se lancer à temps plein : peur de ne pas avoir assez de revenus (elle gagnait très très bien sa vie dans son job), mais elle avait aussi cette drôle de peur que je ne connais pas : la peur de réussir. Et ce qui devait arriver arriva : burn-out. Heureusement pour Mumu, le fait d’avoir créé Voyage en roue libre ou encore Les petits aventuriers en amont lui a permis d’avoir une base solide pour redémarrer. Et comme notre collaboration était très efficace, pourquoi ne pas s’associer ?
Le défi : ici au Québec, on n’a pas de bouée de secours comme la rupture conventionnelle. Donc, le temps que Mumu se remette sur pied, j’avais 3 mois pour nous préparer à doubler la clientèle et les revenus de l’agence en freelance. 1 an plus tard, nous avons explosé l’objectif en faisant x3 (même avec la crise du Covid dans les pattes).
Aujourd’hui, on ne regrette pas une seconde d’avoir sauté le pas. La liberté, c’est d’avoir le choix. Aujourd’hui, on a le choix de travailler d’où on veut, de travailler pour les clients que l’on aime, sur des projets que l’on kiffe. De bricoler sur notre bus un mercredi aprèm, ou de voyager… On a aussi le choix d’écouter notre rythme et notre corps et ça… Ça n’a pas de prix ! 🤗
Célia – Data scientist & analyst
Je m’appelle Célia et aujourd’hui, j’aide les entrepreneurs à analyser l’impact de leurs stratégies et à mieux comprendre leur audience en donnant du sens à leurs données, de manière à toujours prendre des décisions avec le plus de clarté possible. Mais il y a un peu plus d’un an, j’étais data-scientist manager et responsable d’un datalab dans une société de consulting 📊
J’ai tout quitté pour devenir indépendante, en post-partum, alors que ça faisait plusieurs années que je travaillais à prendre des postes de plus en plus importants. Je pensais qu’en montant en responsabilité, j’aurais une vision globale, plus de liberté et de marge de manoeuvre. Spoiler : pas du tout.
La maternité m’a clairement permis de réfléchir autrement. Au retour de congé maternité, je ne voyais plus que ce qui, d’après moi, n’allait pas. J’avais envie d’en savoir plus sur les stratégies de la direction, de prendre part, de donner mon avis sur absolument tout..
Une personne bien éclairée – qui se trouve être mon mari 🙃 – m’a dit « crée ta société et fais à ta façon », déclic. Je n’avais en tête plus que l’entreprenariat sans avoir aucune idée de ce qui m’attendait, comment j’allais faire, ni combien j’allais pouvoir gagner au début mais ça cochait toutes les cases – sur le papier en tout cas. Depuis, je découvre, je me forme, je fais, je me remets en question, je re-fais, je pleure, je ris… 😃 mais je suis persuadée que j’ai toujours été faite pour ça et que ce n’est que le début de cette aventure !
Si je devais revenir en arrière, je pense que je resterai salariée le temps de faire murir le projet, de définir mon offre/ma cible et surtout de faire bouger un maximum de croyances limitantes avant de tout quitter et de me lancer à plein temps. Car si ma première année a été accompagnée par le (beaucoup trop) fameux Covid 19, pour ma part, je retiens surtout la confrontation à mes peurs, mes blocages, mes doutes en parallèle de la découverte de ce que ça implique vraiment d’être entrepreneur.
C’est un point sur lequel j’insisterai lourdement si un.e ami.e m’interrogeait sur le sujet mais qui, à mon avis, ne devrait en aucun cas empêcher qui que ce soit d’avancer vers la réalisation de son rêve 🌈
Blandine – Romancière
Si depuis toujours j’ai ressenti le besoin de créer, d’inventer, je me suis contentée d’études et de métiers salariés par défaut pendant des années. Faire comme tout le monde, suivre le mouvement… 🙃
Et puis, j’ai mené à bout un roman, j’ai trouvé un éditeur, écrit d’autres romans, trouvé d’autres éditeurs, etc. Jusqu’au jour où j’ai réalisé que ce qui me manquait, c’était l’indépendance, la liberté de contrôler chaque étape dans le processus de création. J’ai donc choisi de devenir romancière indépendante. J’ai récupéré les droits de tous mes romans publiés, les ai réédités, et depuis je les publie moi-même et gère tout le processus éditorial en m’entourant de professionnels. Je me sens enfin libre et à ma place et je fais chaque jour ce que j’aime le plus au monde. Ma vie prend tout son sens 🙌🏻
Je n’avais pas prévu de vivre de ma passion, c’est arrivé, c’est tout. J’ai commencé à écrire en 2014, j’y consacrais mes pauses déjeuner et mes soirées. De fil en aiguille, l’écriture a commencé à générer des revenus semblables voire supérieurs à mon métier alimentaire. Ma carrière devenait très chronophage et gérer les deux devenait compliqué. J’ai pourtant fait cet effort durant près de deux ans, pour m’assurer de la viabilité de mon projet. Et puis, j’ai fait le grand saut. Celui qui a changé ma vie 😎
Le quotidien prend une autre saveur quand on se lève pour faire ce qu’on aime le plus au monde. On a l’impression d’avoir enfin trouvé notre raison d’être. Tout n’est pas rose, mais si on prend suffisamment de recul, on apprend de chaque échec, et nos réussites sont une douce récompense. Pour ma part, j’ai fait le choix de constamment me former dans les divers domaines qui font partie intégrante de mon métier et du statut d’indépendant. Je dois désormais gérer seule de multiples casquettes et c’est un gage de professionnalisme que de constamment chercher à nous améliorer. En plus, cela nourrit l’esprit, c’est comme revenir à l’école en ne choisissant que les matières que l’on aime bien 🤓
J’adore l’idée d’être maîtresse à bord de mon propre navire, je suis responsable des succès, des erreurs aussi, mais je n’ai de comptes à rendre qu’à moi-même et j’apprends chaque jour, c’est un enseignement tellement riche ! Je ne subis plus le travail, je l’aime et m’en nourris. Je me sens complète.
À ceux qui hésitent à se lancer, je dirai qu’il n’existe aucun saut qui n’effraye pas au début, mais c’est justement l’occasion d’enfin commencer à vivre une vie que l’on se choisit et non pas par défaut. On n’en a qu’une, comment voudriez-vous qu’elle soit ? Action ! 🔥
Océane – Fondatrice de Get the Moon
Je m’appelle Océane, j’ai 22 ans et je suis entrepreneuse dans le marketing digital. J’ai commencé par la rédaction web, et je gère aujourd’hui le membership Get the Moon qui aide les jeunes entrepreneuses à faire décoller leur business grâce à la création de contenu.
Avant de prendre mon indépendance, j’étais salariée en tant que Business Developer dans une start-up de babysitting. Je touchais à tout : le marketing, la communication, la formation, le développement en interne. En bref, mon poste était vraiment trop génial. Je gagnais ma vie correctement, j’avais la sécurité de l’emploi et pourtant… J’ai tout quitté pour créer ma propre entreprise ! 🚀
Pour tout te dire, j’ai créé mon statut d’auto-entrepreneuse en 2019 mais je ne m’en suis pas servi avant 2020. Mon choix de liberté professionnelle s’est fait avec l’arrivée de l’épidémie de coronavirus. Grâce au chômage partiel, je touchais l’intégralité de mon salaire et je ne travaillais pas. J’ai foncé et j’ai pris ce temps pour me lancer. Étant atteinte d’endométriose, j’ai des difficultés pour prendre les transports ou gérer un planning imposé par un employeur. Mon corps a besoin de suivre son propre rythme et le salariat ne rime pas du tout avec ce dernier.
Grâce à ce changement de vie, mes objectifs ont changé. Mon envie de voyager s’est accentuée, j’ai pu déménager et m’éloigner de Paris car les transports n’étaient plus une contrainte. J’ai pu organiser mes journées en fonction de mon rythme corporel. Malgré l’inquiétude de mon entourage, mon instinct était plus fort que tout. Mes peurs, l’instabilité et les dangers que j’encourais n’ont jamais effacé mon envie de me lancer 💪🏼
Aujourd’hui, je ne le regrette absolument pas ! Ce qui me plaît le plus dans mon quotidien de freelance, c’est la possibilité de travailler de n’importe où. Je peux aisément prévoir mes vacances à l’étranger. Bien sûr, j’ai fait face à des difficultés : la vie d’entrepreneure n’est pas idéale tous les jours. J’ai eu des mois à 0 € de chiffre d’affaires, 0 client. Mais je me suis relevée parce que je croyais en moi. J’ai investi, je me suis formée auprès de 16 formateurs, tous sujets confondus et j’en suis ressortie plus forte et plus motivée qu’avant.
Si toi aussi tu veux te lancer et tout quitter mais que tu hésites encore, pose-toi ces 3 questions : POURQUOI l’indépendance professionnelle serait bénéfique pour moi ? Quelles sont les limites qui m’empêchent de le faire ? Est-ce que ces limites sont réellement un obstacle pour moi et comment puis-je les franchir ? 🔥
Cindy – Community Manager
Moi c’est Cindy, je suis social media manager / community manager freelance depuis 6 ans maintenant. J’aide les entrepreneurs à se faire connaître sur les réseaux sociaux grâce à des contenus réguliers, de qualité, et 100% adaptés à leur personnalité. Avant cela, j’ai été assistante de direction puis assistante de communication durant deux ans. J’ai pris la décision de quitter mon job suite à de nombreux bouleversements et ça a été la meilleure décision de ma vie 🙏🏻
Ma première expérience professionnelle n’a pas été très agréable à vivre. Embauchée dans une entreprise de BTP en tant qu’assistante de direction, c’était au début le job rêvé pour moi. Des patrons sympas, des missions qui me faisaient kiffer, des collègues adorables et un environnement de travail cool. Au bout de trois mois, j’ai appris que les patrons (deux associés) étaient des arnaqueurs, pervers narcissiques et manipulateurs. Je n’y ai pas échappé. Abus de confiance, harcèlement… Ça a duré 3 mois supplémentaires qui ont été très durs à vivre, mais moins que la suite.
Je passe les grandes lignes car je pourrais écrire un article entier mais j’ai été victime d’eux, avant qu’ils ne partent dans la nature, me laissant avec les affaires de la boîte, leurs impayés et leurs magouilles. À 19 ans, se retrouver devant la gendarmerie pour expliquer et témoigner sur tout cela, c’est pas facile 😳
J’ai essayé de rebondir en trouvant un autre job, assistante de communication. J’étais malade tout le temps car je ne m’y plaisais pas. Je m’ennuyais à mourir. Je parvenais même à me faire des entorses de doigts en dormant (oui oui…). En voyant mon état de santé se dégrader, j’ai décidé de tout quitter pour venir appuyer mon chéri sur son agence de communication, qui avait des besoins en community management.
Je recommencerais 1000 fois si c’était à refaire, car c’est aussi ce qui me permet d’en être là aujourd’hui. Oui j’en ai bavé et ça a été très difficile de se reconstruire après ça, mais la vie de freelance me convient à merveille et je suis plus heureuse que jamais depuis que je me suis lancée !
J’aime le fait de pouvoir travailler avec qui je veux, en écoutant mon intuition quand elle me dit que ça craint. J’aime pouvoir partir en vacances quand je veux, où je veux, sans avoir à demander l’autorisation ou à « poser une semaine » en comptant combien il pourra m’en rester. J’aime qu’on soit tous les deux entrepreneurs avec le chéri, ça aide aussi à construire le quotidien de notre choix. Il n’y a pas de bons moments pour se lancer, ce n’est jamais parfait. Il faut juste faire le grand plongeon et essayer ! 🤘🏻
Frédérique – Rédactrice web
Je suis Frédérique, j’ai 41 ans, je suis mariée et j’ai 4 enfants de 3 à 11 ans. J’ai travaillé durant 20 ans dans le milieu bancaire et, en septembre 2020, j’ai quitté mon statut douillet de salariée pour me mettre à mon compte en tant que rédactrice web 🖋
Durant 7 ans, j’ai choisi de m’occuper de mes enfants en priorité. Le congé parental était une évidence pour notre famille. Mon mari s’est lancé dans la reprise d’une activité commerciale et grâce à son business, j’ai eu le choix de vivre ma maternité comme je l’entendais, mais aussi de me libérer du temps pour réfléchir à mon avenir professionnel.
J’ai beaucoup appris durant ces années dans le milieu bancaire, je me suis enrichie intellectuellement parlant et j’y ai rencontré mon mari ! Mais en 2020, j’ai ressenti le besoin de reprendre ma vie en main. De banquière, j’étais devenue maman, il me fallait retrouver une voie professionnelle qui me permettait de me révéler un peu plus encore.
En 2013, après la naissance de mon deuxième enfant, j’avais créé un blog. C’était les débuts de l’âge d’or de la blogosphère parentale. J’ai donc été mise en contact avec le web, j’ai renoué avec l’écriture et j’ai découvert les réseaux sociaux. En 2019, j’ai compris que je vibrais dans ce milieu ! Tout est devenu clair : j’avais un nouveau job entre mes mains et mes enfants commençaient à avoir besoin d’autonomie. De plus, je ne voulais plus être un pion entre les clients de moins en moins confiants et ma hiérarchie en recherche permanente de rentabilité ❌
J’ai été largement soutenue par mon mari et notre avocate. Sans eux je n’aurai pas suivi le même chemin et je n’aurai pas été aussi sereine. Je voulais aussi montrer à mes enfants que l’on pouvait créer son métier et travailler autrement que de 9 h à 18 h à un bureau. Aujourd’hui je m’éclate ! Je vis un rêve à ma façon : je choisis avec qui je veux travailler, je m’occupe de ma famille, mon couple va très bien, je m’organise avec mes outils favoris, je rencontre de très belles personnes grâce aux formations que je suis et aux réseaux sociaux… La liste pourrait être encore très longue !
Mon plus grand problème aujourd’hui c’est le passage à l’action. J’ai suivi beaucoup de formations, lu énormément de livres au format papier ou numérique, je me suis rassurée sur mes aptitudes. Je commence à avancer grâce au membership des J&J qui ne manquent pas de me botter les fesses ! 🤓
Marion – Copywriter
J’étais chargée de communication dans la fonction publique depuis 10 ans. Je commençais à tourner en rond, à m’ennuyer, et je rencontrais toujours les mêmes difficultés. Est-ce qu’une évolution de poste était possible ? Non. Alors, que faire ? Changer de collectivité encore une fois ? Trouver un job dans le privé ? Monter ma boîte ? Ça m’avait tenté 5 ans plus tôt… Et si c’était le moment ? 🤔
La seule solution pour créer mon entreprise, c’était la démission. Mais démissionner de la fonction publique, ça voulait dire pas de chômage pendant 4 mois. Comment je fais pour vivre ? Si je crée ma boîte, c’est pour ressentir une liberté que je n’ai pas en tant que salariée. Vais-je vraiment la vivre, cette liberté, si chaque mois je me demande comment je vais payer mon crédit ? 😳
J’ai pris un engagement : décrocher ma première mission freelance avant mon dernier jour de boulot. Et ça a fonctionné. Parce que j’étais déterminée comme jamais. J’ai ensuite enchaîné plusieurs missions dans la comm’ et le marketing digital, pour me tester.
Autant te dire qu’avoir une vision à 3 ans et des objectifs clairs, c’était des conseils qui me culpabilisaient. C’était flou pour moi. Tout ce que je voulais, c’était trouver des missions. La première année, j’avais l’impression de bosser comme une folle pour de maigres résultats. J’étais une banque d’heures à disposition de mes clients. Moi qui suis de nature si organisée, là je m’éparpillais comme jamais. Je pense avoir fait toutes les erreurs possibles 😅
✔️ Ce sont pourtant grâce à ces premières missions que j’ai pris confiance et que j’ai compris là où j’étais douée pour mes clients : le copywriting smooth, comme disent Julie et Julia. Et comme par hasard, j’ai commencé à avoir une vision plus claire de là où j’ai envie d’aller, pour l’instant.
✔️ Une fois cette compétence clé identifiée, je savais ce que je devais faire : bosser pour monter en compétences et me constituer un portefeuille de clients fidèles. J’ai aussi découvert que je pouvais nourrir mon métier de ma passion inavouée pour les listes et les rétroplannings. Aujourd’hui, je ne me contente plus d’écrire des textes de vente, j’accompagne les entreprises en période de lancement de produits.
L’enseignement qui m’a le plus été utile pendant ces 3 premières années, c’est celui-ci : tu ne résous pas un problème en réfléchissant à ce problème, mais en agissant, même si tu n’es pas sûre du résultat ⚡️
Diana – Coach pour entrepreneures
Avant de me lancer dans l’aventure de l’indépendance, j’étais Content Manager dans une agence. J’aimais ce que je faisais, mais le salariat m’étouffait : me pointer tous les jours à la même heure, devoir me justifier pour tout, ne pas pouvoir rentrer chez moi quand je veux, négocier mes vacances, participer à des réunions inutiles… 😫
J’ai mis du temps à comprendre que le travail ne doit pas être synonyme de souffrance, que je n’étais pas obligée de renoncer à mes envies ni de faire quelque chose qui ne me plaît pas. Mais avant d’en arriver là, j’ai traversé une période de vide intergalactique. Tu sais, ces journées où tu n’arrives plus à te lever le matin pour te rendre au bureau et te promènes avec une boule au ventre toute la journée.
Quand j’ai compris que je ne pouvais pas continuer ainsi, ma décision était déjà prise. Je savais que ce que je faisais en tant que salariée, je pouvais le faire à mon compte. Et avant même de me renseigner sur le freelancing et sur les possibilités qui s’offraient à moi, j’avais déjà rédigé ma lettre de démission. Avec le recul je me rends compte que ce saut dans le vide est celui qui m’a permis de me dépasser et de mobiliser toutes mes ressources pour démarrer mon activité. Je me sentais pleine d’énergie, motivée et j’avais le sentiment qu’une nouvelle vie était possible 🔥
💬 Mais très vite, j’ai été confrontée aux remarques de mon entourage : « Mais tu es folle de quitter un CDI à ton âge », « Je connais Micheline, elle s’est lancée à son compte et elle l’a regretté. Tu devrais y réfléchir ».
C’est d’ailleurs l’une des plus grandes difficultés que j’ai rencontrée durant ma première année d’indépendante : être seule dans cette aventure sans personne qui te comprend réellement et qui peut répondre à tes milliers de questions 😳
👉🏻 C’est la raison pour laquelle j’ai décidé d’aider à mon tour les entrepreneures à construire une activité épanouissante, à croire en elles et à transformer leur vie en même temps que celle de leurs clients. Grâce au coaching, j’aide mes clientes à créer un projet aligné plein de sens et d’ambition.
Ce qui a changé depuis que je ne suis plus salariée est que je me sens libre. Non pas toujours libre de faire ce que je veux, mais libre de choisir mes contraintes. Je ne troquerai pour rien au monde mes galères actuelles contre celles du salariat 💛
Si aujourd’hui, tu hésites à te lancer, j’ai deux conseils pour toi : entoure-toi d’autres indépendants et entrepreneurs. Partage, échange, crée du lien et trouve-toi une seconde famille avec qui t’élever et avancer. Et surtout : décide de croire en toi. Tu vas douter, tu auras envie de tout arrêter, tu vas parfois te décourager, pleurer. C’est ok ! 🙂 Ça fait partie du jeu. Écoute-toi, mais ne crois pas tout ce que tu penses, on est très forts pour se diminuer et s’auto saboter 😅
Adélie – Coach pour dirigeants débordés
J’ai tout quitté plusieurs fois. Toutes mes décisions ont été prises uniquement avec le cœur, la volonté de respecter mes valeurs et mes rêves. Ça paraît simple comme ça, mais en vrai… il faut assumer derrière !
La première fois, c’était juste après mes études. Je faisais de la recherche médicale. Je vivais un profond désaccord éthique qui m’a forcée à me réaligner sur qui je voulais être vraiment ! 🙌🏻 Je décide alors de réaliser un rêve d’enfant. Je visite un hôtel-restaurant à vendre et là, coup de foudre professionnel et personnel ! Je m’associe, on monte une deuxième entreprise en parallèle, on a 2 enfants, et on finit par se marier.
Plus tard, une opportunité en agence de communication/SSII me donne l’occasion de vivre un nouveau challenge professionnel. Je goûte au confort et aux contraintes du CDI et il y a 4 ans, je quitte mon poste de chef de projet.
Les raisons ? Une belle promotion proposée, mais humainement insatisfaisante. Les besoins de mon deuxième enfant alors malade. Un projet de voyage en famille irréalisable avec un travail classique. La volonté de mettre l’humain en priorité dans mon travail ✌🏼
J’ai eu le soutien inconditionnel de mon mari, mais aussi du patron que j’ai quitté. Ça m’a aidé à oser construire exactement le modèle que je voulais, même si peu de personnes pouvaient y croire. Aujourd’hui, je suis coach professionnelle pour des dirigeants, managers et freelances débordés. Je les accompagne à devenir les dirigeants d’une entreprise structurée, performante et autonome en misant sur l’humain.
Je suis heureuse d’avoir atteint mon but : je suis utile dans la vie des autres en alignant ce que je fais sur ce que je pense, sans compromis ! J’ai une flexibilité temporelle et géographique (j’étais d’ailleurs en tour du monde en famille à vélo quand le Covid est arrivé). Je réalise des accompagnements clients que j’adore, au service de la personne et non de diktats sociaux ou professionnels. Ce qui me plaît vraiment le plus, ce sont les résultats de mes clients et l’impact dans leur vie de tous les jours 😍
Si c’était à refaire, je prendrais les mêmes décisions avec moins de réflexion, et plus d’actions ! ⚡️ Mais aussi plus de salaire dès le départ, et en prenant plus en compte ma santé pour affronter les montagnes russes d’une vie d’entrepreneure !
Si tu hésites à tout quitter, demande-toi ce que tu risques au pire, mais vraiment le pire qui puisse arriver. Tu es prêt.e à assumer ? Alors fonce ! 😎
Marie-Liesse – Coach en intelligence émotionnelle
Comme beaucoup, j’ai suivi à la fin de mes études un parcours classique m’amenant à devenir salariée. Bref, je me suis lancée dans le métier de la communication et j’ai atterri dans une grande entreprise du BTP. J’ai eu plusieurs postes : vibrants, passionnants et épuisants, mais au bout de 7 années, j’avais au fond de moi ce sentiment que le travail était une contrainte. Comme l’impression d’être enfermée dans une boîte et sans être vraiment heureuse. Mes responsabilités m’ont amenée à beaucoup de stress… et j’ai fini par vivre un épuisement pro ! La claque 😣
Ma chance, c’est que je me suis beaucoup remise en question grâce à un bilan de talents qui m’a encouragée à tout envoyer balader ! À ce moment-là, mon entourage n’était pas du tout rassuré, car je n’allais pas bien et que je quittais un boulot confortable. Mais je crois que pour la première fois de ma vie j’ai écouté ce que JE voulais. Moi qui avais toujours dit que je ne bosserai jamais seule et surtout jamais à mon compte, eh bien j’étais servie puisque je suis devenue indépendante ! 😎
En quittant ma boîte, j’ai pris le temps de construire mon métier, de savoir où je voulais aller, de me former aussi pour devenir finalement coach en intelligence émotionnelle et amoureuse. Aujourd’hui, j’accompagne les femmes à construire leur bonheur affectif ! C’est un sacré challenge, qui me passionne, me fait vibrer, dans lequel je me sens pleinement alignée. Et ce qui est drôle, c’est que j’ai toujours envié les personnes qui aimaient leur boulot, et qu’aujourd’hui, j’en fais partie ! 🤗
Je suis à mon compte officiellement depuis octobre 2019 (oui oui c’est encore tout récent !), et je développe mon activité au fur et à mesure. Je n’en vis pas encore complètement, mais je trouve ça dingue de découvrir chaque mois un chiffre d’affaires toujours plus important.
Ce qui change dans mon quotidien, c’est le fait d’avoir entre les mains les rênes de mon travail. Je m’organise en fonction de moi-même, c’est-à-dire de mon énergie, de mon cycle, de ce qui m’habite, de ce que j’apprends de moi et de mes besoins surtout. Et je m’empêche de rester derrière mon ordinateur si je ne suis pas efficace (stop au présentéisme à la Française). Après très clairement, la vie d’indépendant est remplie de grandes joies et de grandes déceptions 🎠, mais malgré cela, je crois que pour rien au monde, je ne quitterai cette liberté ! Bref, j’ai l’impression d’avoir pendant des années subi ma vie, maintenant j’ai l’impression de la vivre, enfin !
Hannah – Naturopathe & sophrologue
Il y a quelques années avec mon diplôme d’avocat en poche, j’ai travaillé en cabinet dans le domaine de la gestion de patrimoine, ainsi qu’en banque privée. Virement à 180° depuis trois ans, puisque j’accompagne les couples en désir d’enfant grâce à la naturopathie et la sophrologie 💫
J’ai très vite compris que mon âme entrepreneuriale ne s’épanouirait jamais dans le salariat. J’avais beaucoup de mal avec le manque d’organisation de mes collègues, les consignes qui selon moi manquaient de logique et les horaires que l’on m’imposait peu importe mon efficacité. Je sentais profondément que je n’étais pas à ma place, que je ne rentrais pas « dans les cases ».
Alors en changeant de voix, j’ai voulu cocher toutes les cases : indépendance, liberté géographique, rapports humains, créativité.
J’ai la chance d’être née dans une famille d’entrepreneurs, mon choix n’a donc surpris personne, et cela m’a beaucoup encouragée, même si ma décision était prise, quel que soit l’avis des uns ou des autres. J’étais plus excitée de cette nouvelle aventure que je savais être faite pour moi qu’inquiète pour l’avenir.
Aujourd’hui, je n’ai AUCUN regret car je me suis tout simplement créé la vie dont je rêvais, sans jamais imaginer qu’elle aurait pu réellement exister. Je vis dans un endroit magnifique (l’île d’Oléron, où je n’aurais jamais pu travailler en tant que salariée 🏝), j’aménage mon emploi du temps comme j’en ai envie (je travaille beaucoup mais rien ne m’empêche d’aller à la plage l’après-midi et de travailler le soir), j’ai publié un livre (et bientôt le deuxième), je gagne mieux ma vie qu’auparavant, tout ce que je fais à du sens et est aligné avec ce que je suis et ce que je veux.
Je n’ai pas rencontré de réelles difficultés, je dirais plutôt quelques petits ajustements à réaliser au fur et à mesure, lorsque je me rendais compte que je n’étais pas sur la bonne voie (lorsque quelque chose ne me plaisait plus ou était trop énergivore). Si je pouvais revenir en arrière, je pense que je referais les choses exactement comme ça, car toutes les étapes traversées m’ont appris des choses sur mon entreprise mais également sur moi et mes capacités que je ne soupçonnais pas 🤓
Un conseil : si vous sentez profondément que vous allez dans la bonne direction, foncez ! N’ayez pas peur de commettre des erreurs, ça sera forcément le cas mais elles vous seront précieuses.
Karen – Réveilleuse de potentiel
Hello, je suis Karen, ou « Vénilya Réveilleuse de potentiel». Anciennement, technicienne de laboratoire (agroalimentaire), jusqu’à fin 2018. À la suite de cela, j’ai créé ma micro-entreprise début 2019, pour évoluer en tant qu’accompagnatrice en épanouissement personnel & digital.
Malgré le fait que j’aimais ce que je pouvais faire auparavant, je ne me sentais plus à ma place. À savoir que depuis mai 2013, j’avais un pied dans l’indépendance (à côté de mes études, puis de mon travail salarial) avec le MLM (marketing de réseau) dans le domaine du bien-être. Et plus je rencontrais des personnes indépendantes, plus je sentais un décalage dans le milieu salarial. Je ne me « connaissais » pas réellement à ce moment-là, ni ne me rendais pas compte que j’avais un esprit… plus qu’indépendant ✨
Pour autant, j’appréciais le travail d’équipe, mais avec des évolutions internes de l’entreprise, je ressentais que des décisions ou des contraintes ne me convenaient pas.
C’est un tout qui a fait que j’ai pu prendre cette décision : parler avec un psy ou une amie/collègue qui voulait également partir, le contact avec des indépendant.e.s, souvent pleurer, un projet d’études (BTS diététique)… Vu que mon comportement changeait, je sais que beaucoup ont eu du mal à comprendre (ou ne le voulaient pas). Quoi qu’il ait pu se passer, je n’ai jamais cessé de vouloir être indépendante. Cela m’a pris beaucoup de temps pour apprendre à me connaître, comprendre ce dont j’ai envie, accepter ma vulnérabilité, mes émotions etc.
D’autant plus que cela est devenu important pour moi : si je ne suis pas en phase avec moi-même, mes envies, mes valeurs, je pense que cela se ressentira sur mes réseaux, mes prestations, et également mes partages et échanges avec mes client.e.s. Je ne regrette rien, j’apprends, j’évolue 💫
C’est pourquoi si une personne souhaite devenir indépendante, il est essentiel de s’écouter, de comprendre comment faire évoluer sa situation et de se faire accompagner si c’est possible et/ou nécessaire. Cela reste nécessaire de savoir que chacun.e ne cesse d’évoluer, qu’il y a des hauts et aussi des bas, des moments de doute mais aussi de joie, de superbes rencontres (et des fois non). Mais quoi qu’il arrive : toujours croire en soi, être à l’écoute de son intuition, de son cœur, de ce qui nous fait vibrer, être à l’écoute de soi.
Océane – Fleuriste
Je m’appelle Océane, j’ai 28 ans. Auparavant je travaillais dans le domaine des ressources humaines en tant que Responsable RH en mobilité internationale. J’ai décidé de me lancer dans l’entrepreneuriat fin 2019. C’est pourquoi en novembre de cette même année, j’ai quitté mon activité salariale pour me former à mon nouveau domaine : la fleuristerie. En novembre 2020, pile un an plus tard À Nos Fleurs Chéries a vu le jour 💐
J’aimais énormément ce que je faisais avant mais j’avais besoin d’autre chose, de me retrouver, de me réaligner avec mes valeurs, etc. Les fleurs ont toujours été une passion pour moi, je les ai toujours aimées. Malheureusement pendant des années, disons que ça n’a pas été leur cas… Je n’ai pas du tout la main verte, mais je me soigne ! 😅
Dans un premier temps, mon entourage a été hésitant sur la partie florale mais m’a tout de même toujours soutenue et même bien au-delà de mes espérances. Aujourd’hui je n’ai aucun regret quant à mon choix car je suis pleinement épanouie ✨
Certes, ce n’est pas facile toujours les jours, mais j’aime ce que je fais et je suis alignée avec moi-même. Ce qui me plaît le plus, est d’être libre et de pouvoir laisser libre cours à mon imagination créative. Les principales difficultés que je rencontre sont, dans un premier temps, de faire connaître l’entreprise, puis de réussir à arriver à un certain niveau financier. Au lancement de À Nos Fleurs Chéries, j’ai aussi mis un certain temps à trouver un rythme et une organisation de travail.
Si je devais revenir en arrière, je pense que j’attendrais moins que tout soit parfait car rien n’est jamais parfait ! 🤗 Il faut penser à son épanouissement personnel qui est extrêmement important et qui a un impact non négligeable sur l’ensemble de sa vie. Et il ne faut pas se laisser guider par la peur de l’échec car en essayant, vous risquez bien d’y arriver !
Laure – Community manager
Hey, moi c’est Laure, juriste en droit des contentieux, ex-salariée en CDI dans une étude d’huissier de justice, de 2014 à février 2020. Après une reconversion professionnelle, me voilà depuis janvier 2021 community manager en freelance 🤓
J’ai toujours cru qu’il était bon d’adopter un modèle de vie stable : avoir un salaire « garanti » tous les mois, des collègues sympas et des « horaires de bureau », le classique. Cette stabilité était une sécurité pour moi. Fascinée par le marketing digital depuis quelque temps, il était temps de prendre une décision. Droit ? Communication digitale ? Droit ? Mon cœur balançait ⚖️
Et pourquoi pas cumuler les deux? Seul l’avis de mon mari était essentiel. Après tout, arriverions-nous à supporter nos charges quotidiennes avec un seul salaire? **FONCE ! ****C’est tout ce qu’il me fallait entendre de sa bouche pour enclencher le process de reconversion.
Après une superbe formation pour renforcer mes connaissances, me voilà certifiée community manager professionnelle. Mon choix est fait, malgré ma peur de l’échec et ce fichu syndrome de l’imposteur, je décide d’exercer en freelance ✌️
Mon passé sera ma force, je me spécialise alors dans le domaine du juridique. La vie ne continue pas, maintenant elle recommence chaque jour, meilleure que la veille. Je crois fort aux signes de la vie, alors s’ils s’enchaînent face à toi, fonce !
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4 commentaires
Hello,
Très sympa cette idée d’article collaboratif.
Merci pour ces témoignages inspirant
Tant de témoignages inspirants !
Cela fait du bien de voir le parcours d’autres personnes et se rappeler pourquoi nous avons nous-mêmes oser se lancer ;)
Merci beaucoup de m’avoir laissé la parole ! :) Bientôt 1 an de freelancing en tant que social media manager vivant à l’autre bout du monde et je ne peux qu’être épanouie. Ça fait très plaisir de lire et découvrir d’autres profils qui ont osé !
Merci à toi Marine pour ta participation et le partage de ton expérience ♥️