10 erreurs à éviter dans le marketing d’influence

1. Erreur n° 1 : définir un objectif vague ou trop général
2. Erreur n° 2 : mal choisir ton créateur de contenu
3. Erreur n° 3 : bâcler la prise de contact et les échanges avec l’influenceur
4. Erreur n° 4 : proposer une faible rémunération, voire aucune compensation financière
5. Erreur n° 5 : multiplier les campagnes d’influence sans stratégie marketing
6. Erreur n° 6 : fournir un brief trop léger
7. Erreur n° 7 : brider la créativité de l’influenceur
8. Erreur n° 8 : ne pas assumer le partenariat
9. Erreur n° 9 : mesurer tes résultats avec les mauvais indicateurs de performance
10. Erreur n° 10 : miser l’essentiel de ta stratégie de communication sur l’influence

Erreur n° 1 : définir un objectif vague ou trop général

Le meilleur moyen de planter ta stratégie d’influence, c’est de choisir un but trop vague et trop général pour ta campagne. Tu vas peut-être me répondre : « Moi, tout ce que je veux, c’est faire connaître ma marque et trouver plus de clients ». Euh… d’accord, mais encore ? 😅

Interroge-toi sur le résultat escompté :

• Obtenir trois fois plus d’interactions sur tes vidéos TikTok d’ici à 3 mois ?
• Dépasser la barre des 5 000 abonnés sur ton compte Instagram avant la fin de l’année ?
• Augmenter ton chiffre d’affaires mensuel de X % grâce à la promotion d’un service ou d’une nouvelle gamme de produits ?
• Multiplier par deux le trafic sur ton site internet ?
• (Ré)affirmer ton image de marque pour cibler une audience plus qualifiée ?

Tout dépend de ta problématique et de ta vision stratégique d’entreprise : est-ce que tu recherches de la visibilité, de la notoriété, de l’engagement ou de la conversion ? 🤔

🎯 Ici, on parle bien d’un objectif SMART : Spécifique (= le plus ciblé possible), Mesurable (= quantifiable), Acceptable (= ambitieux, mais atteignable), Réaliste et Temporellement défini. La baaaaase pour être en capacité de mesurer tes performances de manière concrète, une fois la campagne d’influence terminée.

➡️ Au-delà des objectifs de ta campagne, il faut aussi réfléchir au type de contenu à créer, au bon moment de l’année pour lancer ton opération ou encore à la plateforme sociale à investir pour la diffusion de tes contenus. Bref, il y a plusieurs étapes à respecter pour qu’une collaboration avec un influenceur fonctionne parfaitement ! 🤝🏼

Erreur n° 2 : mal choisir ton créateur de contenu

Le choix de l’influenceur.se est décisif pour la cohérence et donc la réussite de ta campagne. ⤵️

Si tu te trompes sur cet élément-clé de ta stratégie d’influence marketing, tu risques d’atteindre la mauvaise cible et de diffuser le mauvais message. Gros fail en perspective ! 👎🏻

Au lieu de te concentrer uniquement sur le nombre de followers, voici quelques questions à te poser lorsque tu analyses le profil d’un créateur de contenu :

• Est-ce que ton client idéal le suit ?
• Est-ce qu’il publie sur une plateforme où se trouve ton audience cible ?
• Est-ce qu’il génère de l’interaction et de l’engagement ?
• Est-ce qu’il véhicule les mêmes valeurs que ton entreprise ?
• Est-ce que son style correspond à ton univers de marque ?
• Quel est le format de contenu dans lequel il excelle ? Photo, motion design, vidéo longue, vidéo courte, live ?

💡 Une solution fiable pour trouver rapidement et facilement le bon influenceur : faire tes recherches sur Favikon, une plateforme d’audit des profils sociaux. Ça te permet d’avoir accès à toutes les données pertinentes sur chaque influenceur, d’entrer en contact avec les profils qui te plaisent et de bien cadrer la gestion de ta campagne. Si l’outil t’intéresse, tu peux bénéficier de -20 % sur les plans Pro et Business avec notre code promo IDTIF20. 😊

Erreur n° 3 : bâcler la prise de contact et les échanges avec l’influenceur

Troisième erreur très fréquente dans le marketing d’influence : se contenter du minimum syndical lorsque tu t’entretiens avec ton ou ta potentiel.le partenaire, par manque de temps ou parce que tu penses que ce n’est pas nécessaire.

C’est le meilleur moyen de rater ta collaboration, faute d’avoir communiqué suffisamment sur tes attentes, ton positionnement, ta cible, etc. 🙁

❌ On évite les prises de contact impersonnelles, avec l’envoi de messages en masse du genre : « Bonjour ! Je recherche un créateur de contenu pour ma prochaine campagne XXX. Est-ce que ça t’intéresse ? ».

❌ On bannit également les e-mails d’une phrase ou deux avec comme principale info demandée : « Quel est votre tarif pour un post sponsorisé ? ». 🙄

✅ À la place, on opte pour des échanges sincères et approfondis. On apprend à connaître les goûts et les habitudes de son interlocuteur, on s’intéresse à ses contenus, on étudie ses anciens partenariats, et on s’assure que sa personnalité colle avec l’image de marque de l’entreprise.

Personnaliser le texte avec le prénom de l’influenceur et expliquer pourquoi tu le contactes LUI et pas quelqu’un d’autre me semble être le minimum pour établir une relation basée sur le respect et la confiance. 🙏🏻

Par ailleurs, pour qu’une campagne d’influence soit réussie, il vaut mieux collaborer sur le long terme avec un même créateur de contenu.

De cette façon, tu es sûr.e de nouer un partenariat solide, pérenne et authentique, avec une personne qui a l’habitude d’utiliser tes produits/services et qui connaît par cœur ton entreprise. Un.e véritable ambassadrice ou ambassadeur de ta marque. 💛

Erreur n° 4 : proposer une faible rémunération, voire aucune compensation financière

Tu disposes peut-être d’un budget limité pour ta stratégie d’influence marketing, notamment si tu es encore sous le régime fiscal de la micro-entreprise.

Est-ce une raison valable pour mal rémunérer ton partenaire d’influence ou ne pas du tout le payer ? Certainement pas. 🙅🏻‍♀️

⚡ La contrepartie financière est une preuve de considération envers les influenceurs. Ce sont de vrais professionnels, qui animent une communauté et qui mettent leur créativité au service d’une image de marque.

Généralement, la rémunération d’un créateur de contenu varie en fonction de plusieurs critères, tels que :

• La taille de son audience (nano-influenceur, micro-influenceur ou macro-influenceur).
• Ses statistiques (portée, taux d’engagement, etc.).
• Sa thématique (logiquement, le prix sera plus élevé s’il doit faire la promotion d’un mobilier haut de gamme par exemple).

💰 Il peut s’agir d’un montant fixe, d’un tarif forfaitaire ou encore d’une commission d’affiliation. Mais quel que soit le type de compensation, il est important d’aborder cette question dès le début pour un accord tacite entre les deux parties : est-ce que ce sera vraiment un partenariat rémunéré, et dans quelle mesure.

Erreur n° 5 : multiplier les campagnes d’influence sans stratégie marketing

Il y a aussi l’erreur inverse : si tu disposes d’une belle enveloppe pour ta communication sur les réseaux sociaux, tu peux être tenté.e de multiplier les placements de produits et les campagnes promotionnelles, dans le but d’attirer un maximum de prospects.

Pourtant, tu le sais bien (vu qu’on te le rabâche sans cesse avec Julia 😂) : le principe de base d’une stratégie social media qui convertit, c’est de toujours privilégier la qualité à la quantité. Il vaut donc mieux investir dans une seule campagne rondement menée, plutôt que de dilapider ta trésorerie avec plein de partenariats à gérer et qui ne s’avèrent pas judicieux pour ton business.

☝🏻 Demande-toi si tu fais un investissement utile en voulant inonder le fil d’actu des utilisateurs avec des stories, des photos, des vidéos ou des jeux concours.

On en revient aux objectifs de ta stratégie d’influence marketing : s’ils sont clairement définis, tu sauras quelles actions sont prioritaires et surtout pertinentes pour ta communication d’entreprise.

Erreur n° 6 : fournir un brief trop léger

Une autre erreur stratégique trèèèès courante quand on lance une campagne d’influence : bâcler le brief et mal cadrer son partenariat.

📄 Or, le briefing est le point de départ de ta collaboration avec un.e influenceur.se. C’est LE document écrit qui indique noir sur blanc toutes les informations nécessaires pour le bon déroulement et la bonne compréhension du projet.

Un bon briefing pour un partenariat d’influence contient notamment :

• Une brève présentation de ton entreprise (histoire, valeurs, vision, etc.).
• Le nom et les objectifs de ta campagne.
• Le calendrier ou le rétroplanning du projet.
• Les caractéristiques démographiques et le profil type de ton audience cible.
• La nature et le nombre de livrables demandés (story Instagram, carrousel photo, vidéo YouTube ou article de blog par exemple).
• Le budget et la rémunération proposée.
• Ton processus de validation et de révision des contenus avant leur mise en ligne.
• Les éléments à mentionner obligatoirement dans les visuels ou les légendes des contenus (hashtags, logo, slogan, topo sur un produit, etc.).

➡️ Si tu fournis un brief trop léger, il y a fort à parier que ta campagne ne se déroule pas comme prévu et qu’elle ne t’apporte pas les résultats espérés !

Erreur n° 7 : brider la créativité de l’influenceur

L’inverse d’un brief ultra léger et trop vague : des consignes hyper exigeantes et un cadre trop formel, qui brident la créativité et la liberté de l’influenceur.se qui créera le contenu. 🤐

☝🏻 Il y a une différence entre diffuser et créer du contenu.

Les influenceurs ne sont pas uniquement des diffuseurs, mais bien des créateurs de contenu avant tout. Et dans un écosystème numérique où la guerre de l’attention fait rage, c’est tout bonnement indispensable de se différencier des autres avec des idées créatives et originales.

Bien sûr, tu peux échanger avec ton ou ta partenaire sur différentes propositions, lui parler de tes inspirations et lui fournir une sorte de moodboard. Mais tu ne peux pas lui imposer un cahier des charges trop strict, où tu lui dictes ses moindres faits et gestes. Malheureusement, cette pratique est monnaie courante dans le marketing d’influence. 🤦🏻‍♀️

Erreur n° 8 : ne pas assumer le partenariat

Certaines entreprises considèrent encore le marketing d’influence comme une pratique honteuse, à dissimuler ou à ne pas trop mettre en avant, pas peur de perdre en crédibilité. 😳

Grave erreur ! C’est tout l’inverse : il est très important de communiquer avec transparence. C’est une preuve d’authenticité pour une entreprise. Le cacher, ce serait reconnaître que tu as quelque chose à te reprocher : tu as forcé l’influenceur.se à dire du bien de ton produit/service ? Tu as « acheté » son avis et non pas fait appel à lui ou à elle pour ses compétences en production de contenu ? 🤥

⚖️ Qui plus est, la mention (orale ou écrite) d’un partenariat d’influence est une obligation réglementaire en Europe.

Tu dois demander au créateur de contenu de l’évoquer clairement, et de l’indiquer en légende avec les mots-clés « #sponsorisé » ou « #partenariat » par exemple. Certaines plateformes comme Facebook ou YouTube ont même développé des fonctionnalités spécifiques pour indiquer lorsqu’il s’agit d’un post sponsorisé.

Erreur n° 9 : mesurer tes résultats avec les mauvais indicateurs de performance

C’est peut-être l’une des pires erreurs dans le marketing d’influence : analyser les mauvais chiffres, ceux qui servent uniquement à flatter ton égo.

Je parle bien des vanity KPI, c’est-à-dire les indicateurs clés de performances qui ne sont ni pertinents ni actionnables pour ton business. Par exemple : le nombre d’abonnés, le nombre de likes ou un pic de visites sur ton site vitrine ou ton e-commerce.

➡️ Ce qui importe vraiment, c’est l’impact du projet sur ta réputation, les parts de marché que tu as réussi à grappiller ou encore l’augmentation de tes ventes. À toi de calculer ton retour sur investissement et de checker que tes résultats correspondent à tes objectifs de départ.

⌛ Il faut aussi garder à l’esprit que les retombées d’une campagne d’influence s’observent parfois sur le long terme. Il y a tout un processus de sensibilisation et de fidélisation de l’audience, surtout dans certains domaines où le coût des produits/services est plus élevé. À titre d’exemple, vanter les mérites d’un cosmétique solide à 15 €, ce n’est pas la même chose que d’encourager l’achat d’une trottinette électrique. 🛴

Erreur n° 10 : miser l’essentiel de ta stratégie de communication sur l’influence

Dernière erreur possible : penser que tu dois allouer la plus grande partie de ton budget communication à ta stratégie d’influence marketing.

En gros, cela reviendrait à mettre tous tes œufs dans le même panier. 🧺 C’est TOUJOURS très risqué.

Bien qu’il y ait énormément d’avantages à investir dans une campagne d’influence, il est essentiel de diversifier tes canaux de communication et tes leviers de conversion sur internet. Il en va de la pérennité de ton business.

Et même si tu n’as plus d’idées de contenus, il y a toujours une solution pour renouveler ton calendrier édito et délivrer de la valeur à ton audience. Newsletters, campagnes d’e-mail marketing, articles de blog, podcasts, webinaires, sommets virtuels… Il y a de multiples façons de te montrer sur le web et de promouvoir ton activité en ligne ! 💻

Voilà, on arrive au terme de cette liste des 10 plus grandes erreurs stratégiques du marketing d’influence. Que tu sois prestataire de services, gérant.e d’une boutique en ligne, artisan.e ou encore créateur.trice de produits digitaux, sache qu’une bonne stratégie d’influence marketing peut vraiment t’aider à booster ton business. Maintenant, tu sais exactement ce qu’il faut faire (et ne PAS faire) pour la mise en place de ton projet, la recherche de tes partenaires et l’analyse de tes futures campagnes. 🤗