10 choses à savoir avant de passer de micro-entreprise à société

1. Passer en société va décupler tes opportunités
2. Ton futur statut en société va changer beaucoup de choses dans ta vie
3. Il faut choisir ton statut d’entreprise avec soin
4. Les responsabilités en société ne sont pas les mêmes qu’en micro-entreprise
5. Passer à une société s’anticipe et se prépare rigoureusement
6. Les montages russes seront toujours présentes dans ton quotidien
7. Assure-toi d’être en phase avec ton ou tes associé.e.s
8. Déléguer deviendra une nécessité
9. Il te faudra fermer ta micro-entreprise
10. Ce cap important mérite un accompagnement de qualité

Passer en société va décupler tes opportunités

Les limites de la micro-entreprise sont souvent la principale raison de passer à un statut en société. Le freelancing est particulièrement confortable (démarches et administratif allégé, etc.) et on peut très bien exercer sous ce statut pendant trèèès longtemps. Julie & moi en sommes la preuve vivante, ce statut nous convenait et nous a ouvert de nombreuses portes. En revanche, on peut vite s’apercevoir que la micro-entreprise est aussi cool que limitée :

➖ Certains éléments peuvent entrer en jeu dans l’inconfort d’être en micro-entreprise. Je ne m’étalerai pas trop sur le sujet mais on peut citer : la protection sociale moins avantageuse, la fiscalité qui peut poser problème à un certain seuil de CA (puisque tu restes imposé.e sur ton CA, et non tes bénéfices), etc. Ça, c’est pour le côté purement économique et social 🤓

➖ Le chiffre d’affaires est plafonné. Alors oui, il faut déjà bien se développer pour atteindre la limite de 72 600€ (en tant que prestataires de services). C’est un résultat tout à fait confortable, on va pas se mentir. Mais il ne faut pas oublier que derrière ce plafond se cachent de petits inconvénients.

Prenons l’exemple d’un freelance qui lance une formation en ligne qui (à force de travail et de stratégie efficace) cartonne 💥. Pour en arriver à ce lancement, il a sans doute beaucoup investi en temps, mais aussi en argent (pour des outils, de la délégation, des prestataires, etc.). Or, comme tu le sais, il est impossible de déduire tes investissements en micro-entreprise (problème n°1). S’il dépasse ses objectifs de ventes de son produit digital, il a de fortes chances d’atteindre voire dépasser la limite de CA de la micro-entreprise (problème n°2). S’il souhaite conserver son statut, il n’y a pas 1000 solutions : se restreindre dans le développement de ses projets, ou finir par sortir automatiquement du régime de la micro-entreprise (problème n°3). 😬

➡️ Tu l’auras compris, un passage en société est surtout une manière d’aborder autrement tes projets, voire de ne plus te retenir d’en développer. La gymnastique n’est plus du tout la même, et les opportunités non plus. Ça ne va pas radicalement changer la nature de ton business puisque tu restes la même personne. Mais il est clair que la société va te donner bien plus de libertés pour atteindre ta vision idéale de l’entrepreneuriat ✌️

Ton futur statut en société va changer beaucoup de choses dans ta vie

Les changements, parlons-en ! 😅 Que dire si ce n’est qu’entreprendre en société est très différent de l’entrepreneuriat en micro-entreprise. Julie & moi avions l’habitude de dire que notre passage en société signait notre arrivée dans la cour des CP (la micro-entreprise étant la maternelle). Eh bien, c’est toujours d’actualité aujourd’hui. On continue d’apprendre toutes les deux de notre nouveau statut, de faire des erreurs et de s’améliorer, d’ajuster notre fonctionnement, etc. 🛠

Mais du coup, qu’est-ce qui change vraiment quand on passe de freelance à société ?

➖ La gestion quotidienne de ton activité n’est plus la même. En micro-entreprise, le fonctionnement est plutôt simple : tu factures, tu encaisses, tu déclares 🤗. En société, c’est un peu plus complexe en termes de comptabilité et d’administratif même si, au fond, la finalité est la même. Si tu as passé plusieurs années à gérer ta micro-entreprise seul.e, sache que passer en société donne un peu l’impression de devoir tout réapprendre 🤓.

➖ Tu ne raisonneras plus en chiffre d’affaires. En micro-entreprise, ton chiffre d’affaires sert à financer tes charges liées à ta vie pro (outils, matériels, etc.) et perso (loyer, factures, etc.). Tu as bien sûr les cotisations sociales à régler à chaque déclaration, mais elles restent calculées en fonction de tes encaissements. Jusqu’ici, rien de bien méchant. En société, tu entreras dans un autre game puisque tu raisonneras en termes de bénéfices et de chiffre d’affaires facturé. La gymnastique entre l’argent qui entre et l’argent qui sort (les charges sociales liées à ton salaire s’ajouteront par la même occasion) n’est donc plus du tout la même 📊

➖ Cette différence du système de rémunération entraîne une conséquence inévitable : il faut rentrer plus d’argent en société qu’en freelance. Si c’est justement ce qui te pousse à franchir le cap de la société, alors tant mieux. En tout cas, il faut garder en tête que c’est forcément un peu plus de pression, mais relaaaax : tout va bien se passer ! 😄

➖ C’est ton entreprise qui paie tes besoins professionnels, pas ta bourse personnelle. Ici, on met le doigt sur une évolution très très plaisante. En micro-entreprise, comme tu le sais déjà, c’est toi-même qui finance le moindre de tes achats pro (que tu ne pourras pas déduire de ton CA). En société, c’est ta structure qui paie et c’est donc plus confortable de te doter des outils dont tu as besoin.

➡️ Ce ne sont que quelques exemples de ce qui va changer dans la gestion quotidienne de ton activité en société. Comme tu t’en doutes, c’est loin d’être une liste exhaustive. Le plus important à retenir est qu’il faudra t’habituer à un nouveau fonctionnement, donc à de nouvelles manières de prendre tes décisions 💭

Il faut choisir ton statut d’entreprise avec soin

Julie & moi avons choisi le statut de la SAS parce que c’est celui qui nous correspond et qui répond le plus à nos besoins. Mais c’est loin d’être le seul choix et ta première étape sera sans doute d’étudier les différents statuts d’entreprise avec soin 🧐. Certains freelances qui quittent le régime de la micro-entreprise seuls font le choix de l’entreprise individuelle (EI, EIRL ou EURL) ou de la SASU. Et d’autres, qui s’associent à plusieurs, optent pour la SAS ou la SARL. Ici, il n’y a pas de chemin idéal à suivre, c’est à toi de voir ce qui te convient le mieux en termes de :

➖ Protection de ton patrimoine : si tu souhaites séparer ton patrimoine personnel de celui de ton entreprise, ce qu’on appelle la responsabilité limitée.

➖ Investissements prévus : as-tu des projets qui nécessitent des investissements importants ?

➖ Régime social : veux-tu être assimilé.e salarié.e ou travailleur.euse non salariée ? Une notion importante qui impactera ta protection sociale, ton assurance chômage ou encore le financement de certains projets perso (comme l’achat immobilier en tant qu’entrepreneur par exemple).

➖ Régime fiscal : le mode d’imposition qui est préférable selon tes revenus et ceux de ton entreprise (on distingue généralement impôt sur le revenu et impôt sur les sociétés).

➡️ Je te conseille de ne pas faire les choses au hasard et de considérer ton activité sur le long terme pour choisir le meilleur statut. N’hésite pas à te renseigner un maximum, tu trouveras beaucoup de ressources à ce sujet sur le web ou auprès d’acteurs locaux autour de chez toi. Tu peux par exemple jeter un oeil sur côté de la BPI France, ou te rapprocher de la CCI de ta région. Des personnes sont là pour répondre à toutes tes questions et t’accompagner dans la création de ta société 💬

Les responsabilités en société ne sont pas les mêmes qu’en micro-entreprise

Entendons-nous bien : une micro-entreprise est une entreprise à part entière qui mérite autant de sérieux et de professionnalisme qu’une société. Là ou j’aimerais attirer ton attention, c’est qu’il y a tout de même un gap entre une micro-entreprise et une société. Depuis que nous sommes passées en SAS, je me rends compte à quel point la vie en freelance était simple. Pas sur le plan business, puisque (je ne le dirais jamais assez) se développer en freelance demande beaucoup d’efforts, de motivation et d’auto-discipline. Je pense plutôt au niveau de rigueur demandé en société qui reste, selon moi, un cran au-dessus de la micro-entreprise 💪

En freelance, le constat est simple : si tu ne travailles pas et que tu n’encaisses rien, il n’y a pas d’autres conséquences qu’un chiffre d’affaires à zéro. Personne ne jettera un oeil à la gestion de ton entreprise (quand tout est ok). Et maîtriser ta trésorerie reste relativement simple 🤟. En société… c’est autre chose. Même lorsque tu es chef.fe d’entreprise, il y a beaucoup plus d’obligations auxquelles tu devras te plier. Je pense bien sûr aux obligations comptables, mais aussi aux comptes que tu devras peut-être rendre aux acteurs embarqués avec ta société (banquiers, investisseurs, associés, expert-comptable, etc.). Tu n’es plus vraiment seul.e à la barre, tu dois donc penser plus loin qu’habituellement en micro-entreprise 🚀

Passer à une société s’anticipe et se prépare rigoureusement

Aujourd’hui, il est relativement simple d’ouvrir une micro-entreprise. Je ne parle pas uniquement de l’aspect pratique (en quelques clics sur le site de l’URSSAF), mais surtout de la prise de risques proche de zéro. D’ailleurs, c’est bien pour cela que l’auto-entrepreneuriat est idéal pour tester son idée d’entreprise à côté d’une activité salariée, ou se lancer doucement dans l’entrepreneuriat 💛. On est donc sur un statut qui s’obtient très facilement et sur une gestion relativement simple. Quand on crée une société, les choses sont un peu plus complexes et demandent une préparation plus conséquente (le fameux business plan 😂).

Même si toutes ces choses sont déjà valables pour une micro-entreprise, je te conseille d’être bien au clair sur :

➖ Ton idée d’entreprise et tes prévisions financières, même si tu pars d’une micro-entreprise (avec l’intention de développer les mêmes produits ou services qu’avant donc). Cette partie sera très importante pour certaines étapes de ta création d’entreprise (pour lever des fonds, faire un prêt à la banque, expliquer ton projet à un comptable, etc.).

➖ Les financements dont tu pourrais avoir besoin pour faire fonctionner ton entreprise. Eh oui, tu auras plus de charges et d’impôts à payer, donc un besoin de trésorerie et de CA plus important. Ici, on peut plus ou moins distinguer deux types de financements : les contrats signés avec tes clients ou les ventes, et les aides ou fonds que tu pourrais percevoir en créant ta société.

➖ Le montage complet de ton entreprise et la prévision de toutes les démarches à effectuer. Ça passe par l’écriture de tes statuts, mais aussi par les justificatifs et autres documents importants à produire ou récupérer. Bref, fais-toi une grosse checklist de tout ce qui t’attend et suis tout ça de près 🔍

Les montages russes seront toujours présentes dans ton quotidien

Après tous les changements déjà évoqués dans cet article, il est temps de rappeler une chose essentielle : oui, les montagnes russes feront toujours partie de ton quotidien d’entrepreneur, même en société ! 😅 En vérité, je pense que c’est indissociable de notre volonté d’être indépendants, peu importe le statut d’entreprise choisi. Ici, rien de nouveau sous le soleil donc. Ton mental sera toujours soumis à des pics de joie immense et (parfois) à des crises passagères. Gestion des clients, signatures de contrats, acquisition de nouveaux prospects, etc. Tout ça restera au coeur de ton activité et de l’atteinte de tes objectifs.

Tes premiers mois en société seront sans doute rythmés par la découverte de ton nouveau fonctionnement, en plus de tout le reste. C’était par exemple notre cas avec Julie lorsqu’il a fallu réapprendre la gestion de notre activité, connaître nos premiers prélèvements d’impôts sur les sociétés, investir encore plus dans nos projets, etc. Clairement, notre mindset et nos bilans mensuels ont vécu de sacrées montagnes russes depuis la création de notre SAS. Et tu as peut-être suivi tout ça à travers nos anciens rapports de revenus 🖥

Assure-toi d’être en phase avec ton ou tes associé.e.s

Il est temps d’aborder une partie très importante, si ce n’est essentielle, de ton futur passage en société. Si tu souhaites t’associer à une ou plusieurs personnes dans cette nouvelle aventure, cette partie est pour toi. Ce n’est pas toujours la priorité absolue dans une démarche de création de société. Et pourtant, je te garantis que le choix des personnes avec qui tu t’associes est pri-mor-dial 🙌. S’engager en tant qu’associé.e.s d’une entreprise, c’est partager bien plus de choses que du travail. Ensemble, vous allez devoir partager les responsabilités qu’une entreprise implique, les réussites, les échecs, mais surtout : des valeurs et une vision commune 👌

À mon sens, il n’est pas suffisant d’être de bons amis ou d’avoir les mêmes goûts dans la vie personnelle. D’ailleurs, sache que de nombreuses jeunes entreprises finissent par échouer, non pas à cause d’un mauvais produit ou d’un manque de compétences, mais parce que l’alchimie entre les associé.e.s n’est pas là ou pas suffisante 😬. Quand on ne s’entend plus avec les personnes co-créatrices de son entreprise, il n’est plus possible de se développer de la bonne manière, ou même de prendre de bonnes décisions stratégiques.

Du coup, comment être certain.e de choisir les bons associés quand on se lance à plusieurs ?

➖ La confiance, la communication et la transparence sont les piliers de votre relation professionnelle (et personnelle). Il est très important de se sentir suffisamment à l’aise ou pris en considération pour évoquer n’importe quel sujet lié à votre entreprise entre associé.e.s. Pose-toi donc les questions suivantes : as-tu une confiance absolue en l’autre ? Face à une problématique : êtes-vous prêts à faire des compromis, à étudier plusieurs possibilités et (in fine) à vous mettre d’accord ? Peux-tu imaginer déconnecter en vacances en laissant toute l’entreprise dans les mains de ta ou ton associé ? 🙈

➖ Dans une association réussie en entreprise, il est important d’avoir les mêmes ambitions. Vous n’êtes pas du tout obligé.e.s d’avoir le même profil, et c’est même une très grande richesse d’être complémentaires sur ce point-là. En revanche, partager une vision commune à propos de votre business est indispensable. Vous devez trouver votre motivation commune, même si chacun.e n’aura pas forcément les mêmes attentes sur le plan individuel. Car, attention : avoir les mêmes aspirations, ça ne veut pas dire que vous poursuivez les mêmes objectifs professionnels. Chacun aborde l’entrepreneuriat à sa manière. Mais il est primordial de partager une vision commune pour pouvoir porter votre entreprise ensemble main dans la main ! 🤝

➖ Dans l’idéal, je te conseille de ne t’associer qu’avec une ou plusieurs personnes avec qui tu as déjà une expérience de travail en commun. Ou du moins, des personnes qui ont un attrait pour le collectif. Travailler seul.e en freelance et partager un business à deux sont deux choses très différentes. Il arrive malheureusement de s’attendre à kiffer son entreprise avec untel ou unetelle parce que vous vous connaissez très bien, et de tomber de haut en constatant que vous n’êtes pas faits pour travailler ensemble. S’associer avec une autre personne, ça veut dire créer une dynamique de groupe qui fonctionne, où chacun trouve son rôle. Ça veut donc dire : connaître votre fonctionnement individuel et trouver votre équilibre ensemble. 🤗

Déléguer deviendra une nécessité

Passer de freelance à une entreprise, c’est donc souvent le signe que tes projets se développent et que ta clientèle s’agrandit 🔥. Le souci qui va très vite se poser, c’est la gestion de ton temps et de l’équilibre entre ta vie professionnelle et personnelle. Les journées feront toujours 24 heures malgré toutes les choses qui s’ajoutent à ton planning quotidien. De notre côté, il nous est vite apparu indispensable de déléguer certaines choses de notre SAS à des prestataires. Que ce soit pour développer nos propres projets ou pour répondre aux besoins de tous nos clients, plusieurs personnes travaillent désormais dans notre écosystème (office manager, graphiste, rédacteur web, développeur, gestion des publicités, etc.) 🤓.

Il y a de fortes chances que tu passes également par là au moment de te transformer en société, tel un pokémon. Comme je l’ai évoqué un peu plus haut, être en société demande de plus gros objectifs de chiffre d’affaires. Par conséquent, ça veut dire plus de ventes ou plus de contrats signés. Et ça veut aussi dire plus de gestion, de planification, de suivi, de compétences, etc. Tu l’auras vite compris : à moins d’être un 🤖 ou de savoir tout faire, tu auras besoin de nouveaux soutiens pour ne pas t’essouffler. C’est quelque chose que je te conseille de ranger dans un coin de ta tête dès maintenant, même si tu es toujours freelance et que tu ne délègues pas encore. D’ailleurs, sache que tu auras plus de facilités à déléguer des choses en société sur le plan financier, ce qui reste très compliqué en micro-entreprise.

Il te faudra fermer ta micro-entreprise

C’est un petit détail mais je te promets qu’il peut vite être oublié face à la montagne d’étapes qui t’attendent. La création de ton entreprise n’entraînera pas forcément la fermeture de ta micro-entreprise (en fonction de ton statut). Et comme tu le sais : même si tu ne fais plus de revenus avec ton statut de freelance, tu dois déclarer ton chiffre d’affaires. On se retrouve donc avec des démarches administratives dont on n’a plus besoin, en plus de touuuuut ce qui devra être fait pour la société. Je n’oublie pas non plus de te dire que certains statuts d’entreprise ne sont pas compatibles avec le statut de freelance. En bref : il faut fermer la micro-entreprise, que ce soit par obligation ou parce que tu n’en n’as plus besoin ❌

La démarche est simple (en théorie), il suffit de faire une déclaration de cessation d’activité depuis ton espace d’auto-entrepreneur. Ensuite, tu suis les étapes énoncées (déclarer le dernier chiffre d’affaires, payer les cotisations, gérer le cas de la CFE, etc.). Je te conseille de ne pas oublier cette étape importante (émotionnellement chargée aussi 😅) pour ne pas rencontrer d’éventuels soucis administratifs par la suite.

Ce cap important mérite un accompagnement de qualité

Créer sa société est loin d’être facile, je ne vais pas te mentir. Tu connaîtras des doutes, des questions sans réponse ou des blocages sur ton chemin (même si tout ça en vaut la peine !). Mon dernier conseil pour toi est donc très simple : ne lésine pas sur les accompagnements et les conseils de personnes expertes sur le sujet. Il n’y a pas de question bête, et certaines démarches demanderont de toute façon l’intervention d’une personne extérieure (un comptable par exemple). Mais si tu en ressens le besoin, il existe beaucoup d’autres métiers que tu peux solliciter sur la création de ta société (avocat, banquier, coach, expert en propriété industriel, etc.). 💬

J’insiste là-dessus : ne reste pas seul.e et fais-toi accompagner des bonnes personnes dès le début, en commençant par le choix de ton statut juridique. Il est important de bien comprendre toutes les notions comptables et fiscales de ta société dans un premier temps. Mais tu peux aussi te faire accompagner sur la gestion quotidienne de ton entreprise, ou sur des aspects plus stratégiques et opérationnels. L’accompagnement par des personnes qualifiées et alignées sur tes valeurs te fera gagner un temps fou et beaucoup d’énergie tout au long de tes démarches ⚡️

Et voilà ! J’espère que ces 10 points à garder en tête au moment de créer une entreprise t’aideront à y voir plus clair. Surtout, ne prends pas peur face à certaines difficultés évoquées tout au long de cet article. Il provient de notre propre expérience et de notre vision des choses, ça n’en fait pas une vérité générale. Le plus important à retenir, c’est sans doute la nécessité de bien te renseigner et de te faire aider sur la moindre question que tu pourrais te poser. Pour le reste, n’oublie pas de kiffer toujours plus ta vie d’entrepreneur.e, qu’elle soit en micro-entreprise ou en société ! 😎