Imagine je repars de zéro en Freelance

1. Préparer ma vie de Freelance
2. Opter pour des outils d’organisation
3. Produire du contenu stratégiquement
4. Créer une communauté et tisser des liens
5. Un problème à la fois
6. Ne pas ignorer le référencement naturel
7. Opter pour une stratégie d’acquisition
8. Lancer + de mini-produits
9. Déléguer plus rapidement
10. Investir dans des formations
11. Penser plus tôt à la sous-traitance
12. Toujours être en test & learn
13. Être transparente dans mes chiffres
14. Travailler en coworking

Préparer ma vie de Freelance

Je me suis lancée complètement à l’aveugle en 2013 : presqu’aucun pote entrepreneur, personne dans cette vie professionnelle dans ma famille et très très peu d’informations à ce sujet étaient disponibles sur le web à ce moment-là. Aujourd’hui, je prendrais vraiment le temps de me renseigner sur comment ça se passe, comment tout s’articule et comment je vais concrètement gagner ma vie.

Ah oui, et accessoirement, je ferais en sorte d’avoir quelques euros de côté pour être sereine la première année. Parce que je m’en souviens encore : je venais de déménager et d’acheter mes premiers meubles avec tout l’argent que j’avais de côté. J’ai donc passé les 12 premiers mois à me demander si j’allais pouvoir payer mon loyer (alors que j’aurais préféré dédier mon cerveau à un autre type de réflexion…) 😅

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Opter pour des outils d’organisation

Alors oui, j’ai opté pour des outils d’organisation, mais… beaucoup trop tard ! J’ai voulu organiser l’intégralité de mon entreprise uniquement lorsque je me suis rendue compte que c’était un joyeux bordel. Si je devais recommencer, j’opterais tout de suite pour Trello et je prendrais vraiment au sérieux le rassemblement de toutes mes connaissances et de toutes les données de mon entreprise dans Notion.

L’organisation est un aspect hyper personnel : chacun à ses propres habitudes et ses propres besoins. Par exemple, Julie s’en est sortie pendant plus de 8 ans sans aucun outil d’organisation en dehors de ses feuilles volantes (elle n’avait même pas de carnet !). Mais quand tu veux faire tenir ton entreprise sur la durée et que tu mises sur son développement : tu ne peux tout simplement pas te passer d’outils pour t’aider à le faire sereinement.

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Produire du contenu stratégiquement

J’ai écrit sur ce site web pendant des années (depuis 2015 ? je ne sais même plus exactement) sans savoir que j’étais en train de respecter certaines règles de l’inbound marketing (marketing de contenus). C’est la production régulière de contenus de qualité qui a propulsé mon entreprise et mon chiffre d’affaires. Si je devais recommencer aujourd’hui, je ferais en sorte de respecter tout de suite touuuutes les règles de l’inbound marketing et de soigner encore davantage mes contenus pour aller plus vite.

Sans stratégie, tu avances à tâtons, sans fil rouge et sans vraiment mesurer l’efficacité de tes actions. Et j’ai clairement manqué de stratégie pendant les 3 premières années. Aujourd’hui, je sais que le marketing de contenu fonctionne de OUF, mais je sais aussi que, sans rigueur et sans ligne directrice, on peut vite se laisser dépasser et s’éparpiller.

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Créer une communauté et tisser des liens

C’est ce que j’ai fait, et ce que je referais volontiers si je devais repartir de zéro dans mon business. J’ai accompagné plus de 2500 freelances et entrepreneurs au travers de mes contenus payants, et je n’ose même pas compter celles & ceux qui ont téléchargé et utilisé mes contenus gratuits. Le lien que j’ai tissé avec certains est tellement fort que nous sommes aujourd’hui devenu(e)s des ami(e)s, et jamais je n’aurais cru ça possible lorsque j’ai commencé.

Je me souviens encore des « coachings semi-personnalisés » par emails que j’avais mis en place pour « Les bases du travail en Freelance », « Comment trouver des clients » ou encore « Concevoir & promouvoir ses offres » (si tu lis ces lignes et que tu sais de quoi je parle : YES, t’es un dinosaure de la commu 😍). C’était le début des liens plus personnels et, sans le savoir, je construisais les fondations de ce qu’est aujourd’hui le groupe Facebook privé dédié aux étudiants de nos formations.

La construction de cette communauté a été ma meilleure idée ever. Avec le recul, je suis capable de te dire avec certitude les bienfaits dans mon quotidien : elle est d’un soutien sans faille à chaque étape de ma vie professionnelle (et personnelle, lorsque j’en parle !), elle est toujours partante aussi bien pour parler business que pour plaisanter sur tout et n’importe quoi (bisous la team Discord !), et elle me donne la force de me lever chaque matin 🤎

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Un problème à la fois

Ça aussi, c’est un réflexe que je garderais. Je l’ai appris de Jérôme, un ancien client pour qui j’ai travaillé pendant plusieurs années (➡ si tu veux les détails de mon parcours, c’est par ici). Il disait toujours : « il ne sert à rien d’imaginer les problèmes, on les traite uniquement quand ils se présentent à nous« . C’est ce que j’applique au quotidien, et c’est ce que j’appliquerais si je devais recommencer.

Lorsqu’on se lance dans l’entrepreneuriat en imaginant toutes les choses (négatives) qui pourraient nous arriver, on se retrouve bien souvent à être tétanisés et à ne rien faire du tout. Mais, la peur n’évite pas le danger. Et avancer en ne prenant en compte QUE les problèmes qui se présentent réellement à nous est l’assurance d’aller plus vite, de grandir plus vite.

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Ne pas ignorer le référencement naturel

Quelle connerie. Même si j’ai tendance à ne rien regretter, je m’en veux un peu de ne pas avoir pris au sérieux le référencement naturel plus tôt. J’ai écrit sur ce blog en ignorant complètement cette donnée et toute la stratégie à mettre en place. En cherchant à gagner du temps, j’en ai perdu 😣 . Parce qu’aujourd’hui, Julie se retrouve à rattraper mes bêtises et je me retrouve à implémenter quelque chose que je n’ai jamais eu le réflexe d’intégrer pleinement dans mon quotidien professionnel en production de contenus.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le mini-programme « Let’s Go SEO » de Julie a été intégré à la formation « Produire du Contenu » : il est hors de question que je vous embarque dans la même ignorance que moi d’un point de vue du SEO ! 🙏🏻

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Opter pour une stratégie d’acquisition

Avec le recul, je suis fière et contente d’avoir opté pour une stratégie d’acquisition de leads très tôt. En fait, dès que j’ai découvert la puissance de Pinterest, je me suis mise au travail et j’ai développé en premier lieu ma liste d’emails. Ça a été ma première stratégie d’acquisition : diffuser du contenu en masse sur Pinterest, générer beaucoup de trafic, et récolter des adresses emails.

La production de contenus gratuits a été un réel tremplin pour faire grossir ma liste. Et j’ai essayé d’honorer tous les challenges qui ont suivi : envoyer du contenu de qualité à ma liste chaque semaine via les backstages (inscription en bas de ce billet si jamais tu veux jeter un oeil !), et proposer des contenus payants pour convertir ces leads en clients. Aujourd’hui, je répéterais le même schéma avec plus d’intensité (j’ai eu la preuve qu’il fonctionne, donc intensifier est mon réflexe).

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Lancer + de mini-produits

…pour m’entraîner ! J’ai lancé des produits digitaux pour diversifier mes sources de revenus en Freelance. Si tu me suis depuis longtemps, et que tu jettes un oeil régulier à mes « rapports de revenus » alors tu sais que, depuis très longtemps, ils sont divisés en 2 : le social media management (qui s’est progressivement transformé en production de contenus plus générale avec la création de la SAS avec Julie) et les formations/produits digitaux.

Alors, je te l’accorde, j’en ai lancés pas mal. Si on les reprend tous depuis mes débuts, j’en compte presque 10. Il n’y a jamais eu de fiasco total, mais il y a quand même eu des déceptions (notamment la première version de « Gérer son business avec Trello »).

Je connais aujourd’hui les tenants et les aboutissants de la création et de la promotion d’un produit digital. Et avec le recul, j’en aurais lancé encore davantage pour réellement m’entraîner à : créer le produit + créer la stratégie marketing autour de celui-ci + créer les supports visuels + promouvoir + analyser les résultats. Aujourd’hui, je le fais naturellement, mais j’aurais aimé savoir faire tout ça plus tôt, et donc m’entraîner davantage !

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Déléguer plus rapidement

Là encore, si tu me suis depuis longtemps tu sais que j’ai fait quelques tentatives pour déléguer une partie de mon travail. Toutes ces premières tentatives ont été un fiasco total pour diverses raisons 😂 . Si je devais recommencer de zéro, je serais bien plus rigoureuse sur la préparation de tout ce que je souhaite déléguer et SURTOUT je ferais en sorte de le faire AVANT de me sentir submergée ! 

En vérité, je pense qu’il faut se foutre dans la merde au moins une fois pour vraiment réaliser ce dont on a besoin ou non en termes de délégation. Mais j’ai tout de même perdu 1 an à chercher comment et à qui donner du travail pour que celui-ci soit fait comme moi je l’aurais fait et avec professionnalisme.

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Investir dans des formations

Il y a deux aspects à mettre en lumière ici. Déjà, je ne veux même pas compter combien de formations j’ai suivi ces 8 dernières années : c’est insane. Elles ont été précieuses pour rester à jour dans mon secteur d’activité de base (le social media management) et m’ont permis de m’ouvrir à des horizons inconnus. Je pense notamment à des notions dont j’étais complètement déconnectée : l’affiliation, comment scaler une entreprise de services… Mais elles m’ont aussi permis d’approfondir certaines notions : la publicité Facebook et Instagram, le service client, ou l’utilisation d’outils spécifiques.

Et puis, suivre toutes ces formations m’a permis de vraiment prendre conscience de ce que j’aimais et de ce que je n’aimais pas à l’intérieur. J’ai vu des techniques pas toujours très pédagogues, des explications abstraites ou tout simplement des formations très chères pour peu de ressources à exploiter à l’intérieur. Je me suis servie de ces expériences-là pour construire mes propres formations : alignées avec mes valeurs et ma personnalité 🤗

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Penser plus tôt à la sous-traitance

Quand mon activité à commencé à exploser en social media management (à partir du moment où j’étais sur la première page de Google sur certaines requêtes pertinentes et que ma visibilité sur les réseaux sociaux s’est intensifiée) j’étais coincée : je ne pouvais pas accepter tous les leads qui se présentaient à moi. Et pourtant… je ne voulais pas les refuser ! Quand tu as galéré pendant tes 3 premières années en Freelance et que progressivement tu sens le vent tourner en ta faveur… tu ne penses pas aux proportions que cela peut prendre. J’aurais aimé prendre ça + au sérieux. 

Avec Julie, nous nous sommes mises à chercher des prestataires pour de la sous-traitance très tard. Trop tard. Aujourd’hui, faute de pouvoir déléguer à des prestataires de confiance et qui fournissent un travail de qualité, nous refusons les leads entrants. Et nous ne pouvons pas chercher de nouveaux prestataires car nous n’avons plus le temps. Si nous avions enclenché ces recherches plus tôt, et mis en place des process solides plus tôt, alors peut-être qu’aujourd’hui nous ne refuserions pas autant de contrats… 🙌

Toujours être en test & learn

Ça aussi, ça fait partie de mes fiertés. J’ai toujours accordé beaucoup de temps dans mon planning aux sessions de brainstorm, aux bidouillages, aux tests d’installations & d’outils. Cette curiosité et cette envie de choses nouvelles sans cesse me permettent de me sentir bien et de faire tourner mes méninges. Il n’y a que via ces actions-là que j’ai la sensation de me bouger le c**, de sortir de ma zone de confort et de ne pas me reposer sur mes lauriers.

Pendant mes premières années en Freelance, je n’avais pas beaucoup de clients et ça ne remplissait clairement pas tout mon planning : j’en profitais pour faire toutes ces choses-là. J’ai essayé des milliers de choses, des pertinentes et des moins pertinentes. J’ai gardé toutes les choses efficaces et cool, et j’ai délaissé ce qui fonctionnait moins. Je ne peux que t’encourager à faire ça pour touuuus les domaines qui entourent ton business (administratif, comptable, marketing, gestion…) dès que tu en a l’occasion ! 🙏🏻

Être transparente dans mes chiffres

Je ne peux m’empêcher d’entendre dans ma tête : « si c’était à refaire Julia, est-ce que tu exposerais encore tes revenus en ligne comme tu le fais aujourd’hui ? ». J’ai l’impression que ça aide + de personne que ça n’en dérange. Alors je dirais oui. La toute première fois que j’ai publié ces revenus, j’étais pas vraiment consciente des conséquences que ça pourrait avoir (positives comme négatives).

Aujourd’hui, faire ce genre de billet mensuel m’aide énormément dans la gestion de la société. C’est toujours un moment de bilan, un mood particulier dans lequel je me plonge pour écrire noir sur blanc ce qu’il se passe, à la fois sur notre compte bancaire mais aussi dans nos têtes. Alors je crois sincèrement que si je devais recommencer de zéro, je partagerais ce genre de contenus sans hésiter 🙂

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Travailler en coworking

Même si aujourd’hui je travaille de chez moi (et c’est tellement un bon-heur 😍) j’ai conscience que mon passage en coworking pendant plus de 2 ans a été hyper bénéfique pour moi et mon entreprise. Si je devais recommencer, je pense que j’irais plus tôt en coworking. Déjà pour me rassurer sur le fait que je ne sois pas la seule dans les problématiques que je rencontre au quotidien, mais aussi pour faire des rencontres (qui débouchent souvent sur une collab’ ou un contrat).

La vie en coworking (j’entends quand tu y vas tous-les-jours du matin au soir) peut être difficile à gérer. Il peut être difficile de se concentrer (surtout quand t’as J&J qui éclatent de rire sans prévenir à côté de toi), mais il peut être aussi compliqué de vivre en communauté. Combien de fois j’y suis allée alors que j’avais surtout envie de voir personne et d’être dans ma bulle ! (mais je n’avais pas le choix à ce moment-là – présentiel client). Je suis contente d’avoir passé une petite partie de ma vie pro là-bas, mais je suis très contente d’être solo à la maison aujourd’hui 🙏