4 raisons qui font que tu ne déconnectes jamais du travail
Hellooooo à tous, cette semaine c’est Julie qui prend les rênes de l’article hebdo ! Je suis quasiment certaine que le sujet que j’ai choisi aujourd’hui va parler à beaucoup d’entre vous car, en tant que freelances ou entrepreneurs, nous sommes nombreux à consacrer nos 24 heures quotidiennes à notre entreprise. Jours, nuits, weekends, congés… pas de diff’.
Dans cet article, je te donne 4 exemples de raisons qui peuvent justifier que tu ne déconnectes jamais vraiment de ton travail. Le but ici n’est évidemment pas de te culpabiliser mais, si tu te sens concerné(e), alors je t’invite à identifier les principales causes et à adopter des alternatives pour y remédier. Car, soyons clairs, couper/déconnecter lorsqu’on est à son compte est juste VITAL pour : reposer son cerveau, recharger les batteries, ne pas se dégouter, rester frais et créatif… et je pourrais te lister 1001 autres raisons !
J’ai volontairement choisi de ne citer que des raisons psychologiques et morales, je ne parlerai donc pas de la 1ère raison factuelle qui participe évidemment à ton incapacité à déconnecter : ton smartphone et ses 37921 notifications à l’heure (mails, réseaux sociaux, outils de gestion, compte en banque…etc !) car hormis désactiver tes alertes, je ne vois pas vraiment d’autres solutions…
Tu as du mal à dire non
Savoir dire non est loin d’être évident, surtout quand on est freelance, qu’on a besoin de « prouver » des choses, de trouver des clients, des missions et de générer du chiffre d’affaires. Je le sais, et j’ai moi-même été looooongtemps celle qui disait oui à tout ! Oui, sauf que non… ça ne marche pas sur le long terme et, surtout, ça épuise. En disant oui à tout, tu te surcharges de travail, aussi bien dans ta tête que dans les faits réels. Car ce sont à la fois ton cerveau et ton planning qui vont subir et qui vont forcément atteindre leurs limites, arriver à saturation.
De plus, qui dit surcharge dit souvent anarchie dans l’organisation et la gestion. C’est-à-dire qu’au bout d’un moment, tout devient important et urgent, il n’y a plus de notion de priorités et tout devient critique ! Résultat : ton planning déborde, tu n’as plus de créneau de libre (pour quoi que ce soit) et tu te retrouves donc à travailler tout le temps sans relâche. Et oui… parce que si tu as accepté telle ou telle mission, tu vas bien entendu devoir la mener à bien.
La solution que je te propose ?
Prendre le temps d’analyser les sollicitations que tu reçois avant de dire oui.
Te poser une série de questions du genre : Combien de temps cela va me prendre ? À quel moment je peux l’intégrer dans mon planning (je veux dire un planning raisonnable qui exclue les weekends et les nuits !) ? Suis-je capable de me positionner sur cette mission d’un point de vue compétences/expertise ? Suis-je parfaitement aligné(e) avec les valeurs que véhicule cette demande ? Celle-ci participe-t-elle à mes objectifs/ambitions/projets professionnels ? Tu vois où je veux en venir ?
En répondant précisément et sincèrement à toutes ces questions, tu seras en mesure de répondre « oui » ou « non » à chaque demande que tu reçois avec cohérence et réalisme.
Tu es rongé.e par le syndrome de l’imposteur
Pour certains freelances, l’incapacité à déconnecter peut se rattacher à une certaine volonté de « prouver » au reste du monde à quel point ils sont déterminés, actifs, courageux et travailleurs. Mais le besoin constant de faire ses preuves peut aussi être un signe d’insécurité, de manque de confiance en soi, de sentiment d’illégitimité. Le syndrome de l’imposteur résume parfaitement ces différentes notions. Et il s’avère que celui-ci est bien connu de mes services, de ceux de Julia également et possiblement de tous les freelances autour de nous .
Quand on porte seul(e) son business, la confiance en soi (et en ses capacités) est quelque chose que l’on doit développer et véritablement travailler dans le temps. Il arrive même parfois que ce syndrome disparaisse puis revienne surgir dans ton esprit de manière totalement inopinée. Cela peut être lié à un contexte pro en particulier, à un mood down, à une mauvaise expérience ou une mauvaise nouvelle à encaisser… bref, ce syndrome fait un peu ce qu’il veut de toi, il ne te demande pas l’autorisation avant de te ronger de l’intérieur.
Dans ces cas-là, le réflexe est alors de redoubler d’efforts, de travailler toujours plus et d’être omniprésent. C’est plutôt une qualité d’ailleurs car ça veut dire que ton entreprise te tient vraiment à cœur, que tu as envie de la crédibiliser et de la pérenniser. Mais le problème reste le même : tu risques la saturation étant donné que tu vas, à ce moment-là, resté connecté(e) à ton travail en permanence, manger/boire/dormir boulot.
Alors comment lui dire « fuck » à ce syndrome ?!
Te forcer à te rappeler tout ce que tu as déjà accompli dans ta vie professionnelle, toutes les missions que tu as parfaitement réussies, tous les retours positifs que tu as pu recevoir de la part de tes clients, collaborateurs, mentors…etc, ainsi que toutes les compétences dont tu disposes et que tu n’as pas inventées !
Prendre de la hauteur vis-à-vis de tout ça et re-la-ti-vi-ser par rapport à cette vague émotionnelle négative et effrayante. La peur n’est pas productive, elle te paralyse ou te pousse à faire des choses inutiles. Tu peux aussi te tourner vers des personnes fiables et bienveillantes, qui connaissent ton travail et tes qualités, et qui pourront te rassurer, te secouer, te pousser à voir les choses autrement.
Tu confonds coupure et inactivité
Si tu ne déconnectes jamais vraiment de ton travail, c’est peut-être aussi parce que finalement tu confonds deux notions qui n’ont pourtant rien à voir l’une avec l’autre. Faire une coupure (parce qu’il est 19h et que, stop, tu peux aller boire un verre avec tes potes / parce que c’est dimanche / parce que c’est Noël / parce que c’est l’été et que tu as besoin de vacances….etc.), ce n’est pas être inactif pour ton entreprise, ce n’est pas non plus de la flemme, ni un manque d’ambition ou de détermination.
« Les pauses c’est pour les faibles ». WHAT ?! Ça, c’est une vraie connerie.
Celui qui n’a pas besoin de faire de pauses, c’est un surhumain, un robot, une machine ; tu peux l’appeler comme tu veux. Comme je le disais en début d’article, faire une pause dans ton travail est juste vital pour ta propre santé (mentale et physique) et pour celle de ton entreprise. Tout comme le corps humain a naturellement besoin de sommeil pour se régénérer, ton cerveau de freelance ne peut pas être à bloc en permanence, il a besoin de recharger les batteries, il a besoin de souffler et de retrouver de la fraicheur en allant faire un tour ailleurs (c’est une image hein, on s’comprend).
La déconnexion est selon moi la condition sine qua none de la survie d’une entreprise.
Alors comment parvenir à faire une vraie coupure sans culpabiliser ?
Si tu es de nature très pragmatique, tu peux faire des calculs mathématiques du genre : X missions réalisées = X heures de repos. Une autre solution est de t’imposer une heure de fin dans ta journée. Attention, pour ne pas te générer de frustration, tu dois alors élaborer un planning et une TO DO LIST qui soient réalistes et cohérents avec ces horaires. Même logique en ce qui concerne les weekends, tu dois tout simplement t’organiser pour que ta semaine de travail soit programmée dans ton planning du lundi au vendredi par exemple. Idem pour les vacances.
L’idée dans tout ça est de prendre en compte ces moments off à part entière, au même titre que tout le reste de ton planning et des tâches qui s’y rattachent.
Tes angoisses sont tatouées sur ta peau de Freelance
Enfin, il est bien évident que notre quotidien de freelances est ponctué de 1000 angoisses, peurs, pressions et autres joyeusetés. Et tous ces sentiments-là ne disparaissent pas comme par magie au moment où on arrête de travailler. Ils nous suivent partout, dans notre lit, à notre table, dans nos toilettes… ouais, des vrais pots d’colle
Cette dernière raison qui te pousse à ne jamais vraiment déconnecter est différente des autres que j’ai citées précédemment. Car elle n’est pas liée à une mauvaise interprétation, une mauvaise posture ou une mauvaise habitude.
Elle fait tout simplement partie du game : être freelance, c’est accepter de vivre avec toutes ces sensations, qui peuvent (selon les périodes ou selon notre santé mentale à un instant T) être plus ou moins présentes, plus ou moins anxiogènes. Un peu comme un tatouage, elles font partie de nous.
L’objectif ici ne sera donc pas de les éradiquer, c’est impossible.
Il s’agit donc de parvenir à trouver des parades et des alternatives pour que ces pensées puissent être mises en sourdine à certains moments (surtout quand on n’est pas en train de travailler) et qu’à force de leur imposer une certaine censure temporaire grâce à ces déconnexions, elles deviennent moins omniprésentes.
Alors, on fait comment pour avoir la paix ?
Ces angoisses étant avant tout psychologiques, il te faut trouver des activités permettant d’alléger ton esprit, de le faire divaguer, de le reposer, de le concentrer sur autre chose, de l’apaiser. Ici, chacun doit composer sa propre tambouille en fonction de sa personnalité, de ses habitudes, de ses goûts…etc. Car on n’est clairement pas tous sensibles aux mêmes choses !
Moi par exemple, la méditation a tendance à m’angoisser puissance 1000 (notamment car je me retrouve totalement face à moi-même, dans un silence absolu) alors que pour d’autres personnes c’est tout l’inverse.
À toi donc de choisir les parades qui te correspondent vraiment, ça peut être du sport, de la lecture, de la cuisine, du yoga, du tricot, un film, un apéro, une manucure… bref, les options sont infinies et je suis certaine que parmi toutes celles-ci tu pourras, toi aussi, trouver ta soupape, ton échappatoire, ton antidote !
Dis-moi, tu te reconnais dans l’une de ces raisons pour lesquelles tu ne déconnectes jamais de ton travail ? Mais surtout, as-tu trouvé le moyen des contourner ?
Quelles sont les tiennes ?
Apprendre à déconnecter en Freelance
🤓 Pourquoi a-t-on du mal à déconnecter du travail en freelance ?
Si tu n’arrives jamais vraiment à déconnecter de ton travail, c’est peut-être parce que tu n’arrives pas à dire non et que tu te retrouves surchargé.e, ou que tu laisses tes angoisses guider ton quotidien de freelance.
🙈 Comment le syndrome de l'imposteur influence-t-il ta vie de freelance ?
Le syndrome de l’imposteur peut te pousser à vouloir en faire toujours plus pour « prouver » ta légitimité de freelance. Tu risques alors la saturation en oubliant de prendre de la hauteur par rapport à ton travail.
🏝 Comment déconnecter sans culpabiliser en tant que freelance ?
Il faut comprendre que faire une coupure ne veut pas dire être inactif pour ton entreprise. La déconnexion est vitale pour ta propre santé et celle de ton business en tant que freelance : tu as besoin de recharger tes batteries.
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