Quand Freelancing rime avec montagnes russes
C’est vrai, d’habitude je parle beaucoup plus de mes états d’âme dans les backstages du blog (si tu n’es pas encore inscrit(e), tu peux le faire en bas de ce billet ), mais aujourd’hui j’avais envie de faire un “tour d’horizon” de ces f*cking montagnes russes que l’on côtoie au quotidien dans notre vie de Freelance. Evidemment, il est rare de les ressentir TOUS en même temps (sinon c’est encore un autre problème ), mais je pense que tu peux te reconnaître dans au moins un d’entre eux !
Excitation & euphorie
Commençons avec des sentiments plutôt positifs (pour toute personne normalement constituée en tout cas) ! L’excitation, l’euphorie, ce sont des sentiments que je ressens souvent (oui par contre je vais prendre mes exemples, parce qu’il se peut que ce soit moi qui soit tarée après-tout ) lorsqu’un nouveau projet point le bout de son nez. Ou encore lorsque je signe un contrat qui va être super enrichissant.
Je sautille de joie, je raconte à mes business besties à quel point ça va être génial et à quel point ça va changer ma vie (oui parfois, je m’emballe clairement), et surtout j’ai un sourire qui ne peut tout simplement pas se décrocher de mon visage. Ce sont évidemment mes moments préférés de vie de Freelance. Car ce sont des moments qui me rappellent à quel point cette vie professionnelle est cool, et à quel point elle peut apporter de la joie sans même qu’on s’en rende compte.
Ce qui est bien lorsque je suis dans ces états-là, c’est qu’ils me permettent généralement de me surpasser dans les heures ou dans les jours qui suivent. C’est un effet énergisant quasi instantané qui perdure un peu dans le temps. Un peu comme les bienfaits d’un massage (j’ai cherché cet exemple pendant 15 bonnes minutes, j’ai pas mieux sorry ).
Peur & stress
Ah bah oui, c’est pas tout rose tu sais bien. La peur me saisis de temps en temps. Elle bloque la plupart de mes actions pendant une période qui peut aller de 1 à 90 jours (délai de péremption de la peur chez moi – c’est une blague, hein). En vérité, la peur c’est souvent mon inconscient qui prend le dessus. Quand il y a + de mauvais sentiments que de bons dans mon cerveau.
Généralement, j’essaie de l’ignorer, et je m’efforce de me dire que “la peur n’évite pas le danger“. Que de toute façon, il n’y a rien de grave, encore moins les erreurs. Je crois que plus je “grandis” dans ma vie de Freelance, plus je prends de l’expérience à ce niveau là aussi. J’apprends à vivre avec ces moments de peur un peu incontrôlables, et je parviens de plus en plus à les mettre au second plan. Il en est de même pour le stress, plus le temps passe, plus j’apprends à le gérer .
Mais je crois que pour vraiment savoir les contrer, il faut les vivre et les affronter régulièrement.
Découragement
Alors celui-là, il est gratiné. Déjà parce que j’ai la nette impression que TOUT LE MONDE a déjà eu affaire à lui un jour. Le découragement. Combien de fois (les premières années surtout) je me suis dit : “aller laisse tomber Julia c’est trop compliqué tout ça” … ?!! Bon, au fil du temps ça s’est transformé en “rage de vaincre” et en persévérance. Mais pas au tout départ.
Le découragement survient souvent (là j’ai l’impression d’être un psy, gosh) après une mauvaise nouvelle, ou après quelque chose de négatif dont on ne s’attendait pas. En tout cas, ça a été mon cas pas mal de fois. Ou alors, face à la difficulté : ne pas trouver de clients, en chier pour apprendre un nouvel outil, ou tout simplement le manque de temps parfois.
Je crois qu’il est hyper commun chez les “baby Freelance”. ACCROCHEZ-VOUS !
Espoir
“L’espoir fait vivre” c’est bien connu ! En attendant, et encore une fois pour ma part, heureusement qu’il est toujours présent ! L’espoir est directement lié à mes objectifs. Car j’ai l’espoir d’atteindre mes objectifs. Mais ce sentiment ne suffit pas, sans passer à l’action, j’ai beau espérer, il n’arrivera rien. T’es bien d’accord ?!
Il est un sentiment essentiel chez les Freelances, car il est vraiment dans la colonne “sentiments positifs” malgré tout. C’est un peu l’essence de ton moteur au quotidien. On s’accroche à nos rêves et à nos espoirs pour avancer et regarder loin devant nous. En réalité, c’est cet espoir qui nous fait vibrer et qui nous donne la force d’aller vers l’avenir.
Soulagement
Je sais pas si je vais parvenir à bien parler de ce sentiment là, je sollicite ton aide dans les commentaires si jamais tu souhaites t’exprimer d’ailleurs . Car je crois que j’ai besoin de me concentrer pour détecter des moments de “soulagement” dans mon quotidien. Très certainement lorsqu’une grosse deadline est passée, ou alors quelque chose d’assez stressant.
Du genre avoir ENFIN trouvé le client qui va nous sauver notre chiffre d’affaires du mois. Ou encore lancer un nouveau projet, et avoir la preuve que celui-ci requiert tout l’engouement souhaité. Tu me suis ?
Le dernier souvenir un peu dans le genre c’était suite à nos conférences pour le Freelance Fair Tour à Clermont-Fd. Je ne voulais tellement pas décevoir les participants que j’ai mis tout mon coeur à ce que la journée soit parfaite. Une fois terminée, je me suis écroulée dans mon canapé et j’ai passé des heures à regarder des séries sur Netflix pour déconnecter mon cerveau
Impatience
Alors voilà, je te présente ma meilleure copine, l’impatience . Bon, elle n’est pas présente dans ma vie que depuis que je suis Freelance, mais disons que notre relation s’est encore plus soudée depuis ! (ça se dit des relations soudées ? j’en doute). Je ne SAIS PAS faire preuve de patience, pour rien. C’est malheureux hein ?
Être Freelance c’est mener des actions, attendre qu’elles fonctionnent, analyser les résultats, recommencer. Et l’étape “attendre” est quelque chose qui est insupportable pour moi. Je dois sans arrêt prendre sur moi et me préparer psychologiquement quand je sais que cette étape va arriver pour tel et tel projet.
Dans la pratique c’est très simple : rien que d’attendre la réponse à un devis important me rend ouf. Même écrire un billet en avance et attendre que ce soit le jour de publication ! (ouais j’ai un sérieux problème je te l’accorde). Mais avec le recul, je crois que c’est un sentiment assez positif : ça nous stimule. Non ?
Tristesse & déception
Je mets volontairement la tristesse et la déception ensemble parce que j’estime qu’ils sont tout aussi négatifs. Ce serait mentir de dire que je n’ai jamais été déçue ou triste en Freelance. Et surtout, ça m’arrive encore maintenant. Généralement, c’est + de la déception que de la tristesse d’ailleurs. Souvent, c’est parce que j’ai misé trop d’espoir dans un projet ou dans un client. Et qu’on fini par me dire “hé bah non Julia, déso”.
Je pense que c’est intimement lié à notre personnalité, mais j’ai tellement tendance à tout prendre à coeur, que dès qu’on me dit “stop” je suis dé-goû-tée. Mi-tristesse, mi-déception, mi-colère (ouais comme une enfant ça va). Et puis après c’est porte ouverte à toutes les questions du genre : qu’est-ce que j’aurais pu/du faire pour que ça fonctionne ? est-ce ma faute ? est-ce qu’on aurait pas pu réagir plus tôt ? … alors que souvent, il n’y a pas de réponses à ces questions.
L’essentiel est donc de ne pas trop lutter face à ces sentiments-là, à les subir, et à en tirer de l’expérience pour mieux les vivre la fois d’après
Quels sentiments rajouterais-tu ?
Gérer ses émotions en Freelance
🎢 Pourquoi ressent-on des montagnes russes d'émotions en freelance ?
En freelance, il n’est pas rare de ressentir tout un tas d’émotions positives et négatives au fil des journées. Euphorie, stress, découragement, espoir… des états d’âme classiques de l’entrepreneur !
🌪 Quelles sont les émotions typiques du quotidien de freelance ?
Entre périodes de découragement et périodes d’excitation, en passant par l’impatience ou la tristesse, le quotidien de freelance est rythmé par de vraies montagnes russes !
💪 Comment surmonter les mauvais moments en freelance ?
Peu importe ce par quoi tu passes dans tes débuts de freelance, et même lorsque tu deviens plus expérimenté, n’essaye pas de lutter systématiquement contre tes émotions et cherche à en tirer de l’expérience.
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8 commentaires
Bonjour Julia ! ah c’est hyper rassurant de savoir qu’on n’est pas la seule à passer par là !! C’est vraiment ce que tu décris… mais je rajouterais (en ce qui me concerne) le gros manque d’estime de soi d’un coup qui te tombe dessus quand je vois qu’un concurrent a eu le contrat et pas moi ou qu’un site web est mieux que le mien ou que mon concurrent a plus de réseau… et j’en passe … la jalousie est là et puis le truc genre je suis trop nulle j’ai pas ma place…. enfin voilà quoi .. merci Julia pour tes billets ! A plus
Hello Audrey ! Cette comparaison avec le reste du monde est assez toxique. C’est dans ces moments là qu’il faut prendre du recul et avoir conscience qu’il n’y a pas meilleur ou moins bien que soit, mais juste différent :)
En ce moment je suis en plein dans une phase de colère. Parce que mes clients ne me respectent pas (et me menacent, youpi) ou ne me payent pas dans les temps, je me mets à ruminer et à en vouloir à la planète entière.
Tu l’as dit toi même : c’est une phase :) Tu vas en sortir aussi vite que tu y es entrée j’en suis sure :) Courage !
[…] ou d’un entrepreneur n’est pas toujours toute rose ou toute noire : elle est faite de montagnes russes qu’il est souvent nécessaire d’analyser pour […]
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