7 raisons pour lesquelles ta newsletter ne fonctionne pas
Aaaah, l’envoi de newsletters ! 🙂 Il est toujours un peu difficile de se lancer, un peu difficile de garder une régularité et un peu difficile de générer des inscriptions régulières. Pour toutes ces problématiques, j’ai déjà mis en ligne différents contenus pour t’aider :
✔ pourquoi construire sa mailing list aujourd’hui
✔ 7 conseils pour envoyer des newsletters soignées
✔ mes 5 stratégies pour développer ma liste d’emails
Mais aujourd’hui, attaquons-nous aux différents problèmes ou mauvaises habitudes que tu peux rencontrer dans ton voyage au pays de la newsletter et de l’email marketing. Je croise de plus en plus de Freelances et d’entrepreneurs qui se découragent face à une newsletter qui ne fonctionne pas. Quel que soit leur objectif : plus d’inscriptions, d’ouvertures, de clics, ou de conversions ⬇
Et sache que, si tu souhaites aller plus loin pour chacun des points que je vais aborder, une section dédiée à la production et à la gestion du contenu pour les newsletters est à ta dispo dans la formation « Produire du Contenu« .
Ton contenu n’est pas pertinent
L’envoi de newsletters fait partie des nombreuses typologies de production de contenu : elle vient répondre à un objectif précis et doit répondre également, de façon systématique, à un besoin de ton client idéal. Si ta proposition de valeur n’est pas alignée avec ton positionnement initial, alors tu n’auras pas d’inscriptions (ou alors des inscriptions puis des désinscriptions immédiates).
👓 Imaginons que tu sois graphiste, et que, pour faire grossir ta liste d’emails, tu proposes un contenu additionnel gratuit à télécharger (un PDF, une mini-séquence email gratuite… bref, ce que tu veux) mais que ce contenu additionnel parle de sport. Tu t’éloignes de ton positionnement de base, tu deviens incohérent(e) au possible et surtout tu n’aides en rien ton client idéal.
Même logique à l’intérieur même de ton envoi d’emails. Si tu annonces envoyer une newsletter chaque semaine avec des conseils pour apprendre à utiliser Photoshop et que tu te mets à parler de Facebook Ads… tu t’éloignes de la problématique principale de ton client idéal et donc de ton positionnement.
✖ Ces mauvaises pratiques peuvent retarder considérablement le développement de ta mailing list, mais également générer des désinscriptions en masse si ces actions sont répétées. Il est impératif de rester cohérent(e), en répondant précisément aux besoins et aux problématiques de ton client idéal pour qu’il sache avec certitude que tu peux l’aider, au travers de ta newsletter, à progresser dans sa vie 🙏
Tes objets d’emails sont abusifs
Parfois, pour s’assurer un taux d’ouverture satisfaisant, certains ont tendance à écrire des objets d’emails un peu « putaclic » 😏 . En vérité, qu’est-ce que c’est ? Bien souvent, c’est pour exagérer le contenu du message à l’intérieur, susciter la curiosité mais de manière presque mensongère.
Pour te donner un exemple, j’ai reçu un email il y a peu avec pour objet : « J’ai tout quitté » – alors, évidemment, ça pique ma curiosité et je m’imagine un changement de cap de dingue, des prises de décisions importantes, et plein de belles choses à apprendre de tous ces changements pour cet entrepreneur. J’ouvre l’email, et je me rends compte que finalement, il a simplement décidé de changer d’outils pour l’organisation de son business.
C’est pas très grave hein. Mais au fond, ça chamboule quand même des choses dans la tête des personnes inscrites : inconsciemment, ça dégrade la confiance que j’avais en lui (parce que je me rends compte qu’il exagère, et en connaissant un peu le business de l’email marketing, je comprends pourquoi) et surtout, à la découverte du contenu, je suis déçue. Et ce n’est clairement pas le sentiment qu’on veut faire ressentir à notre audience lorsqu’elle lit nos newsletters.
Donc essayer d’être le plus juste possible dans ses objets d’emails, tout en gardant une cohérence d’ensemble pour éviter les déceptions (et donc, possiblement, les désinscriptions) 🙏
Tu essaies de vendre à tout prix
Dans la même veine que les objets d’emails abusifs pour booster le taux d’ouverture, nous avons ceux qui veulent booster leur chiffre d’affaires. Ça se matérialise par des emails de promotion, qui ressemblent à des pages de vente et qui essaient de te convaincre d’acheter un produit ou un service (si tu ne le fais pas, Voldemort va venir te tuer dans ton sommeil la nuit prochaine).
Evidemment qu’il faut vendre au travers de sa newsletter (c’est, je le rappelle, le canal de conversion le plus efficace), mais il faut savoir doser et être stratège (on en parle plus bas). Envoyer sans cesse des emails ayant pour objectif de vendre c’est terriblement lassant ! En tant que lecteur, on se sent non plus comme un être humain ayant des rêves, des problématiques ou des objectifs. Mais plutôt comme une vulgaire carte bleue ambulante 😇
Et, encore une fois, ce ne sont pas les sentiments que nous avons envie de faire ressentir à notre audience à la lecture de nos emails. La répétition de ce genre de sentiments engendre inévitablement des désinscriptions mais également des pensées plutôt horribles : « il/elle essaie encooooore de me vendre un truc ça me saoule ! » : TOUT ce qu’il faut éviter !
Tes emails ne sont pas assez personnels
Quel que soit l’objectif de ta newsletter, elle doit toujours avoir une trame de fond qui consiste à aider ou, en tout cas, à apporter de la valeur à ton client idéal. Souvent, on croit qu’apporter de la valeur c’est livrer des informations très activables par notre audience, très froides ou très procédurières (parce qu’on a envie d’aller droit au but et de ne pas prendre le risque de « déranger »).
Mais pour peu que tu fasses du personal branding (c’est à dire que tu te vendes toi, tes compétences intimement liées à ta personnalité) alors il faut que tu sois bien plus personnel dans le contenu de tes newsletters. La confiance sur internet se crée de la même manière que dans la vraie vie : c’est une relation entre toi et ton client idéal qui se tisse. S’il ne te connait pas (ou s’il a la sensation de ne pas te connaître) alors jamais il ne passera à l’acte d’achat. Ou en tout cas, le processus entre le moment où il découvre ton travail et le moment où il achète sera bieeeen plus long !
☕ Ici, c’est surtout un conseil pour celles et ceux qui peinent à vendre au travers de leurs newsletters. Rends-la humaine, vraie ! Avec des anecdotes, des histoires, des expériences à raconter. Ne te contente pas de partager un framework/une méthode/un résultat, contextualise-le plutôt avec ton propre vécu par exemple. Un achat est à 99% effectué suite à une émotion qu’on ressent, donc n’hésite pas à en injecter dans tes écrits 🙂
Tu n’es pas ou peu stratège
Je te l’accorde, c’est délicat de trouver un équilibre entre vendre et ne pas vendre du tout au travers de sa newsletter. Si on cherche trop à vendre, on passe pour une personne pénible et opportuniste, et si on ne vend pas… on prend le risque de ne générer aucun chiffre d’affaires. C’est un juste milieu à trouver entre l’humain et le stratège. Quand on sait que 59% des consommateurs disent que les emails influencent leurs décisions d’achats, il est essentiel de mettre un peu de stratégie dans tout ça !
Pour ça, il faut que tu adoptes une habitude très simple. Un email = un message / un objectif. Par exemple, si ton objectif est de générer des ventes pour un pack de templates de stories Instagram, alors rédige une newsletter qui va dans ce sens-là uniquement. Avec, pour CTA (call to action) un lien unique vers la page de vente de ce pack. Et ne rajoute rien d’autre que ce lien : ne commence pas à leur parler de ton dernier article de blog ou encore d’un épisode de podcast dans lequel tu apparais par exemple.
Fixe-toi un objectif par newsletter, et respecte-le. Ton interlocuteur, s’il est face à trop d’options (c’est à dire trop de lien cliquables dans ce scénario) ne saura pas vraiment ce que tu attends de lui au travers de ta newsletter. Et là aussi : ce n’est pas ce que l’on veut lorsqu’on met un peu de stratégie dans l’équation 😊
Tu envoies le même email à tout le monde
Si tu débutes dans l’email marketing, tu dois te dire : « heeeeein ? mais bien sûr que j’envoie la même newsletter à tout le monde ! » … pas de panique 😂 on a tous commencé comme ça ! Lorsque notre base de données emails est faible (disons moins de 500 emails), la segmentation n’est clairement pas notre priorité. On est surtout concentrés sur la valeur et sur notre régularité quant à l’envoi de notre newsletter.
Sauf que passé un certain stade, de plus en plus de personnes s’inscrivent, et malgré le fait que tu ne cherches qu’à toucher ton client idéal, il faut tout de même les ranger dans des cases : c’est la seule façon claire que j’ai trouvée pour t’expliquer la segmentation 😅 . Par exemple, tu n’enverras pas la même newsletter à une personne qui a déjà acheté ton produit ou ton service phare qu’à celle qui n’a jamais rien acheté chez toi. Ça fait donc 2 segments différents : les clients et les non-clients.
Si on reprend le point précédent : un email = un objectif, alors si ton objectif est de vendre ton produit ou ton service et que tu envoies cet email à quelqu’un qui l’a déjà acheté… ça pose problème. Tu me suis ? 😏 C’est pourquoi la segmentation est si importante : pour rester cohérent dans tes contenus au fil du temps 🙏
Tu n’es pas attentif à tes statistiques
Quand on ne regarde pas ses statistiques, c’est soit parce qu’on ne sait pas les lire et les exploiter, soit parce qu’on a un ras-le-bol des chiffres de manière générale. Et pourtant… Passé un certain stade dans nos business, il est essentiel de ne s’appuyer que sur les chiffres (ils ne mentent pas et sont très factuels). Et les newsletters n’échappent pas à cette règle !
Tu peux surveiller, tracker et analyser différents types de données au sein de ta mailing list :
- le volume d’inscriptions
- le volume de désinscriptions
- la délivrabilité
- le taux d’ouverture
- le taux de clics
- les conversions
- les réponses…
Chacune de ces données peut avoir un objectif bien précis (par exemple avoir systématiquement 60% de taux d’ouverture minimum), et donc peut être analysée et améliorée au fil du temps. N’hésite pas à te fixer des objectifs pour toujours booster tout ce qui concerne l’email marketing dans ton entreprise 🙏 d’expérience, je sais qu’il peut faire des merveilles ! 🙂
Que comptes-tu améliorer ?
Améliorer les performances de tes newsletters
✉️ Pourquoi ma newsletter ne fonctionne-t-elle pas ?
Si ta newsletter ne te permet pas d’atteindre tes objectifs, il peut y avoir diverses raisons comme la non-pertinence de ton contenu ou une stratégie pas aboutie.
💪🏼 Comment améliorer ma newsletter pour qu'elle fonctionne ?
Dans tes newsletters, tu ne devrais pas chercher à vendre à tout prix. Veille à bien soigner tes objets d’emails et ton contenu pour les rendre humains et personnels.
🤓 Comment améliorer ma stratégie de newsletters ?
Chaque newsletter doit répondre à un message et un objectif, tout en trouvant le juste milieu entre l’humain et le marketing. Il te faut aussi surveiller tes statistiques d’emailing pour t’améliorer.
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Nous y répondrons dans les plus brefs délais.
4 commentaires
Hello J&J,
question simple et efficace, par quoi recommandez-vous débuter ?
– Newsletter ?
– Site internet ?
Hello Virginie ! D’instinct je dirais site web, mais comme pour tout : ça dépend de tes objectifs :)
Bonjour, merci pour votre article. Quel logiciel email conseillez-vous pour débuter une newsletter ? Merci
Hello Mathieu,
De notre côté nous avons opté pour ConvertKit (cet article pourra t’intéresser pour en apprendre davantage : https://www.idontthink.fr/4-etapes-pour-bien-commencer-sur-convertkit/). On le considère adapté pour un niveau intermédiaire – avancé.
Mais tu peux également opter pour Mailerlite (niveau débutant – intermédiaire), tu trouveras quelques détails ici : https://www.idontthink.fr/strategies-developpement-liste-emails/
N’hésite pas si tu as d’autres questions :)
Belle journée à toi.