6 bonnes pratiques sur LinkedIn pour les Freelances

1. Optimiser son profil avec la bonne posture
2. Sélectionner ses demandes de connexion
3. Avoir un bon prétexte de mise en relation
4. Se faire recommander
5. Oublier le corporate
6. Être réactif et proactif

Optimiser son profil avec la bonne posture

Optimiser ton profil, c’est la base des bases !
Mais remplir toutes les cases en pensant que ça suffira : nope.

Si LinkedIn a débuté en tant que CVthèque, il faut savoir que ce n’est plus du tout le cas maintenant. Aujourd’hui, il y a 2 mondes distincts qui s’opposent (et vivent ensemble) : le monde de l’emploi et des ressources humaines & le monde du business. Ces 2 mondes ne s’utilisent pas du tout de la même manière ! Tu es freelance, tu n’es plus candidat à un job ou demandeur d’emploi, ça veut dire que tu dois adopter une toute autre posture : celle d’un entrepreneur.

Alors, fais-moi le plaisir de ne pas remplir ton profil en mode candidat, mais plutôt de mettre l’entrepreneur en mode on : adresse-toi à ta cible et construis ton profil comme une page de vente. Si ça t’intéresse tu peux télécharger mon livre blanc sur le sujet.

Sélectionner ses demandes de connexion

Tu es forcément déjà tombé(e) sur le profil LinkedIn d’un mec (ou d’une nana hein, ça marche aussi) qui a un profil a priori abandonné, pas très pro et peu actif, mais qui pourtant, a des milliers de contacts ! Tu vois, ce que je te décris-là, c’est tout ce qu’il ne faut pas faire.

Contrairement à tous les autres réseaux sociaux, sur LinkedIn tu as :

• des utilisateurs (les autres)
• des relations (ton réseau)
• des abonnés (ton réseau et des « followers »)

Le problème, c’est que beaucoup pensent que faire entrer dans ses relations* la planète entière suffit à être vu(e) et à générer des opportunités d’affaires… Autrement dit, envoyer des invitations à longueur de journée pour atteindre un chiffre confortable (pour l’égo). Laisse-moi te dire que faire ça, ça revient à acheter des abonnés sur Instagram : same thing !

Pour ne pas rentrer dans ce travers, il te faut sélectionner tes demandes de connexion. Pour te faciliter la tâche, tu peux te poser ces quelques questions :

• Ce contact est-il actif sur le réseau ?
• Avez-vous des relations en communs ?
• Est-il susceptible de pouvoir te recommander ?
• Rentre-t-il dans le « profil type » de ton client idéal ?

Si tu réponds oui, tu peux accepter la demande (mais cela reste à voir au cas par cas).
*entrer en connexion

Avoir un bon prétexte de mise en relation

Sur LinkedIn, comme dans la vie, avant de prendre contact avec quelqu’un il te faut un prétexte que j’aime appeler « réel et sérieux ». Rien de plus désagréable que de recevoir des demandes de connexions « infondées », qui n’ont en réalité qu’un seul objectif : faire grossir le nombre de relations !

Sympa la considération tu ne trouves pas ? #ironie
Eh bien dans la vie c’est pareil !

Si tu t’adresses à quelqu’un, tu as en général une raison et/ou un contexte et un prétexte :

• tu as un point commun avec lui/elle,
• son domaine d’expertise t’intéresse,
• vous évoluez dans des secteurs similaires ou complémentaires,
• vous vivez dans la même région,
• vous vous êtes croisés à un event,
• vous avez des connaissances en commun,
• etc….

L’avantage c’est que sur LinkedIn, ces contextes et ces prétextes, tu peux les trouver, voire les générer ! Le mieux à faire est de ne pas oublier que LinkedIn est un réseau social, et que, par conséquent, il y a de véritables personnes derrière chaque profil. Comporte-toi sur LinkedIn comme tu le ferais dans la vie.

Se faire recommander

Le Graal sur LinkedIn, c’est bel et bien les recommandations écrites ! Je t’invite donc à effectuer des demandes de recommandations auprès de tes clients régulièrement (oui, une recommandation, ça se fait parfois naturellement, mais ça se demande aussi !). Mais attention, l’idée n’est pas d’en avoir des centaines, mais plutôt, d’en avoir des récentes (donc, crédibles).

Les avantages :

• tu améliores le référencement de ton profil,
• tu actives le principe de preuve sociale,
• les recommandations de tes clients donnent un aperçu de ton travail et ton sérieux,
• plus besoin de prévoir un fichier pdf avec toutes tes références : tu renvoies le prospect vers ton profil LinkedIn (il pourra même contacter tes clients sur LinkedIn si ça lui chante !).

Mes conseils :

• avoir des recommandations de moins de 6 mois, régulièrement,
• ne pas hésiter à demander des révisions,
• éviter d’effectuer des demandes de recommandation à la chaine.

Oublier le corporate

S’il y a bien un réseau social qui manque d’authenticité : c’est LinkedIn ! Son côté corporate enferme les gens dans des cases et c’est justement là que demeure une partie du secret. Tout le monde se ressemble, tout le monde veut plaire à tout le monde. Sauf que si tu agis et fais comme tout le monde… Tu auras les mêmes résultats… que tout le monde.

À l’heure où j’écris cet article, peu de gens créent du contenu sur la plateforme. Je pense d’ailleurs que même si LinkedIn n’a plus a prouver son efficacité et qu’il entraine dans son sillage des milliers de nouveaux utilisateurs chaque jour… La majorité restera toujours silencieuse.

Laisse-moi te dire une chose : c’est une opportunité de dingue !

Est-ce que tu imagines ce qu’il pourrait bien se passer si tu faisais partie des 1% qui créent du contenu et occupent le terrain ? Si en plus, tu fais partie des 0,2% qui sortent du rang et assument qui ils sont… LinkedIn et toi, vous allez faire des étincelles (et ton business te remerciera).

Au passage (tu m’excuseras si je dévie légèrement de la notion de corporate), j’ai envie de te donner un exemple très concret de métiers freelances qui manquent du business à ne pas être actif sur le réseau : ce sont les graphistes et les créatifs !

Si tu es graphiste, tu te dis qu’Instagram est le meilleur réseau social pour toi, qu’il te permet d’afficher tes créations et que c’est là-bas que tu pourras te développer… Erreur ! Sur LinkedIn, les créatifs sont si rares que c’est un eldorado pour eux. Je l’ai vérifié auprès de tous les créatifs que j’ai accompagnée (et des exemples comme ça, j’en ai d’autres).

Bien sûr, si tu es graphiste et que tu lis ces lignes, je te rassure, je n’ai pas dit qu’Instagram n’était pas adapté, mais ce n’est peut-être pas le réseau à forcément prioriser pour ton développement.

Être réactif et proactif

C’est simple, être réactif et proactif, ce sont ni plus ni moins les actions les plus puissantes qui soient pour développer son business sur LinkedIn. Mais ce sont aussi celles qui sont les plus oubliées…

Et là tu es en train de te dire : « ah bon, je pensais que c’était le contenu ?! », alors j’ai envie de te dire oui, mais en même temps, non. Tu auras beau créer tout le contenu du monde, tous les jours et te tuer à la tâche, avant de générer un flux entrant régulier de demandes, il faudra que tu sois réactif et proactif. Passage obligé ! Sans ça, tu vas attendre une éternité et tu te seras découragé(e) bien avant de voir une once de résultat.

Mais si tu as la bonne méthodologie, une bonne routine et un suivi de tes actions : le mix de réactivité, proactivité et contenu : c’est un cocktail explosif.

Être proactif, c’est saisir les opportunités que tu génères, au lieu de les attendre sagement. Je vais te donner un indice pour te mettre sur la voie : au début de cet article, je t’ai bien dit que LinkedIn était le réseau social du marketing conversationnel par excellence ? Ça veut dire que tu devras aller plus loin que l’inbound marketing tel que tu le connais pour en faire un allié puissant.

Je rassure, c’est accessible et il n’est jamais trop tard !
Si tu veux découvrir comment, je t’invite à me suivre.